Nathalie Tzouriou-Mazoyer

Une des conclusions importante de cette description est que, bien qu'il y ait de nombreux points communs, l'anatomie des aires du langage est extrêmement variable d'un individu à l'autre.

La réalisation de tâches où les sujets doivent donner le nom d'une personne connue (célèbre ou de l'entourage), le nom, l'usage ou la couleur d'un objet, produit des activations localisées et bien individualisées d'une catégorie à l'autre.

Avant la parole, ce sont les mains qui auraient servi au langage, une éventualité tout à fait plausible au regard des possibilités offertes par les langages des signes dont l'organisation est comparables à celle des langues orales.

le langage impliquant préalablement l'utilisation des mains, le contrôle manuel aurait lui aussi été pris en charge par l'hémisphère gauche.

la dénomination d'outils recrute des régions prémotrices alors que la dénomination d'animaux repose sur l'activation d'aires visuelles

aucune étude n'a à ce jour mis en évidence une aire qui serait l'équivalent fonctionnel d'un lexique des formes visuelles des mots.