Avant qu'il s'en aperçût sa tristesse tourna à l'angoisse puis à l'aigreur. De nouveau, il se sentait lamentablement malheureux. Il se mit à pleurer.
Les larmes ne sont un bienfait que pour ceux qui espèrent encore. Lorsqu'elles cessent de couler, ils éprouvent un soulagement. Mais aux gens sans espoir, comme Homer, à ceux dont l'angoisse est fondamentale et permanente, les larmes n'apportent aucune aide. Rien ne change pour eux. Ils le savent, en général, et pourtant ne peuvent pas s'empêcher de pleurer.
Homer eut de la chance. A force de pleurer il s'endormit.