« Près de un million d’hommes étaient morts ou portés disparus dans les collines et les champs au nord de Verdun.
Leurs parents, leurs frères , leurs sœurs et leurs épouses défilaient les uns après les autres, formant une ligne qui aurait pu s’étirer tout le long du front. Les dames en voiture avec chauffeur venant de Paris coudoyaient les bergers illettrés du Languedoc et les paysans des marais du Finistère, qui parlaient à peine le français . »