Elle s’est blottie dans l’ombre d’un porche, à l’écart de la ronde des vigiles et de leurs chiens, et croque les dernières pralines de l’Arménien. Son téléphone est comme une flamme entre ses mains. Elle l’a rechargé quand il l’a laissé seul dans le chalet. Quand elle compose le numéro, le porche s’éclaire d’une vision heureuse. Leur maison. Au temps du bonheur. Ca sonne. Plusieurs fois. Peut-être qu’ils réveillonnent ailleurs. Peut-être que…