Tout a commencé le jour où j'ai reçu un coup de téléphone du ministre de la Santé de l'époque. On était au début des années soixante-dix. Le ministre m'a dit que j'allais bientôt recevoir la visite de deux hommes qui viendraient me confier un patient et que je ne devrais poser aucune question. Que cela relevait de la sécurité nationale, qu'il n'en savait pas plus, mais que l'ordre provenait des plus hautes instances...