Soudain, il vit les deux hommes qui se frayaient un chemin jusqu’à lui.
— Ah, mais j’aperçois le juge Pilar et, mais oui, c’est maître Chalais ! Avec leur aide, je retournerai dans ces murs et délivrerai ceux qui subissent encore maintenant une injuste captivité. Les autres, je les remettrai aux autorités de la ville, qui statueront sur leur sort. Êtes-vous d’accord ?
Les nombreux Lyonnais massés rue Saint-Joseph hochèrent la tête, approuvant la modération tranquille de ces remontrances.
— Vive l’abbé ! cria-t-on.
— Vive l’abbé ! s’exclama à son tour Chalais en se plaçant à ses côtés.
Et la foule, calmée, commença à se disperser lentement.