J'ai parlé abondamment de Guite. Mais je veux encore dire le voile de tristesse qui s'est abattu sur ma vie après le départ en prison de notre mère, la tristesse qui débordait, m'empêchait de dormir. L'injustice à son endroit me révoltait et me brisait. Elle fut si malheureuse avec mon père. La seule réponse de la société était l'enfermement. Je n'ai jamais su répondre à cette sommation bestiale. Je n'ai su que pleurer. (p. 193)