Nous tournons autour du cadavre tels que Bernard et Muriel, à petits pas poltrons. Ils voudraient le toucher, exprimer leur sympathie, au moins le coucher dans l'idée d'un repos, mais la dépouille les repousse. La vie profane ne fraie pas avec les cadavres, elle n'a rien à leur dire. Le corps encourt au contraire le danger de ne plus croire en lui : qu'il soit temple ou prison, il ne nous protège pas.