Il en va de la politique comme de l'agriculture, notre esprit n'est pas un sol neutre, un contenant vide dans lequel il suffirait de déverser des engrais, une idéologie, pour produire. De même, si la haine est une mauvaise herbe, il faut lutter contre non pas avec des pesticides mais grâce à la biodiversité. Or, c'est au niveau local que nous devons développer cette diversité pour aller au-delà de clivages qui perpétuent l'exclusion.