"Il ne fait aucun doute que vous êtes allemand. Votre accent, bien sûr, mais aussi votre arrogance, votre brutalité, la violence qui transparaît dans votre regard, tout vous trahit, mon cher Jean ou devrais-je plutôt vous appeler Hans, Dieter ou Manfred ? Aucun autre peuple au monde que le vôtre n’aurait pu porter à sa tête un fou comme Hitler, puis marcher au pas de l’oie derrière lui pendant douze ans. La démesure de votre nationalisme, votre amour irraisonné de la guerre étaient écrits dans les symphonies de Wagner, les poèmes de Goethe et les livres de Nietzche, comme ils sont inscrits dans vos gènes".