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Citation de Ziliz


- ... j'avais juste une question à vous poser, reprit [Sophie] Latour.
- Vas-y, dit Mehrlicht en rejoignant son bureau.
- On bosse à TROIS sur cette affaire. On chope les gars à TROIS. Et JE dois taper MON rapport et VOTRE rapport. Ma question...
- Ok, ok, coupa Mehrlicht en levant les mains en signe de reddition. Je suis une quiche au clavier, ça prend quinze plombes. T'es meilleure que moi. On gagne du temps.
- Pas moi. Je ne suis pas née avec un clavier dans les mains. J'ai appris, et je suis sûre que vous y arriverez. Même Mickael y arrive. Parce qu'il s'y est mis. Et lui tape SON rapport. [...] C'est le dernier que je tape pour vous, capitaine. C'est tout ce que je voulais dire.
- Arrête de déconner, Sophie, et tutoie-moi, putain ! Ça fait bientôt deux ans, on se connaît maintenant.
- Tout à fait d'accord ! On se connaît suffisamment pour que je puisse vous dire que vos rapports, vous les taperez vous-même. La secrétaire démissionne.
Latour en aurait bien profité pour développer son point de vue sur la considération que le capitaine avait pour les femmes, notamment les femmes flics. Mais elle savait que cela n'aurait servi à rien d'autre qu'à conforter l'homme grenouille dans son opinion irrévocable que les femmes sont hystériques, imprévisibles et vous font vivre le plus sulfureux des enfers dès qu'on leur demande de rédiger un rapport.
(p. 67-68)
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