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Critiques de Nicolas Leram (13)
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Service compris

En octobre 1974, deux grands amis, Jean-Marc et Nicolas, déjà rencontrés dans Hors programme, du même auteur, ne peuvent échapper au Service militaire qu’on a appelé aussi Service national, supprimé par Jacques Chirac en 1997. Ils n’ont pas du tout envie d’y aller et je les comprends.

Ils sont sursitaires, comme Zwi, sortent d’une école d’ingénieurs. Jean-Marc doit abandonner Sophie, sa future épouse tandis que, pour Nicolas, c’est plus simple car Émilie, celle qu’il aime, n’est pas là mais en Angleterre afin de poursuivre ses études.

Comme leur sursis leur a permis d’attendre quelques années, ils se retrouvent avec des gars d’une vingtaine d’années.

Les voici donc à la caserne où, après les formalités d’usage, ils doivent passer chez le coiffeur dont ce n’est pas du tout le métier, puis chez le fourrier pour « toucher » le paquetage. Puis c’est l’occasion de faire connaissance avec leurs camarades après s’être présentés. Si Jean-Marc s’appelle Rossi, Nicolas se nomme Leram. Tiens, comme l’auteur de cette tranche de vie…

Comme il se trouve que j’ai mois aussi fait mon Service militaire après quelques années de sursis, je peux comparer. Incorporé en décembre 1971, j’ai quelques années d’avance. Pour moi, ce fut aussi très dur de me retrouver en hiver dans cet immense camp du Génie à La Valbonne, dans l’Ain. D’instituteur remplaçant, me retrouvais trouffion. Il est dur de si faire. D’autres, moins chanceux, se sont retrouvés dans les casernes françaises basées en Allemagne.

Comme l’auteur et son inséparable compère, j’ai très mal vécu les deux mois de classes. Il faut d’abord s’habituer à l’uniforme puis au treillis et aux rangers. Puis, il y a les manœuvres de jour, de nuit, les marches sans réel but apparent et le port du fusil ainsi que son utilisation. Bien sûr, je me suis fait quelques copains dont j’ai oublié les noms, pas comme Nicolas Leram qui sait si bien les faire vivre.

Surtout, il y a les fameuses piqûres, le TABDT (Typhoïde A et B, Diphtérie, Tétanos) dont l’auteur parle un peu, ne citant ce fameux vaccin qu’une seule fois. Après la première injection, nous avons été nombreux à être vraiment malades, obligés de rester couchés avec une fièvre de cheval… Les deux suivantes ont été mieux supportées.

Si Nicolas et Jean-Marc se sont retrouvés dans les Transmissions, dans le Nord-Pas de Calais. Ils étaient basés dans un fort datant de Vauban, j’ai bien apprécié d’être muté au Centre de sélection n°8, à Lyon, pas loin de centre-ville et à quelques encablures du stade de Gerland où j’ai pu voir jouer Di Nallo, Lacombe, Domenech, Chiesa… certains dimanches après-midi.

Ce Centre de sélection, j’y étais passé quelques mois auparavant pour être testé avant d’être incorporé. Ainsi, je voyais passer ceux que nous appelions les « civils ». Hélas, j’ai beaucoup moins d’anecdotes à raconter sinon les mêmes sentiments ressentis au fil des mois durant lesquels les permissions, les « perms », permettaient de prendre un peu d’air. Comme Nicolas et Jean-Marc, le fait d’être « libérable » me permit de pousser un grand « ouf ! » de soulagement.

Je reviens au roman autobiographique de Nicolas Leram dont je salue l’originalité du titre : Service compris. C’est non seulement original mais annonciateur du climat du livre avant tout humoristique, presque déjanté et souvent sarcastique.

Parmi les camarades de Nicolas et Jean-Marc, ressort un dénommé Marcoule, professeur agrégé de français-latin-grec ce qui lui vaut le surnom de La Greg. Chaque fois qu’il le peut, il étale ses connaissances et des citations en latin.

Ainsi, chacun a un surnom, Pupu pour Pugliese, Jean-Jacques, passionné de musique brésilienne, est appelé « Brasil ». Jean-Pierre est nommé « Contre-appel » par Pidaul car il devine chaque fois qu’il va y avoir un contrôle inopiné. Decoopman est surnommé « Monseigneur » parce qu’il a une dégaine d’évêque. Quant à Froissart qui est médecin, ce n’est pas difficile, on l’appelle « Toubib ».

Les jours, les semaines, les mois passent et ce sont surtout les relations avec les gradés qui m’amusent pour leurs situations cocasses même si certaines ne sont pas du tout agréables pour nos compères.

Enfin, il y a ce Vicart qui représente une vraie menace pour Jean-Marc mais, à part une histoire de péniche peut-être évoquée dans Hors programme, mais j’aurais voulu que Nicolas Leram soit plus explicite.

Quoi qu’il en soit, après avoir apprécié le talent d’écrivain de Nicolas Leram avec Hors programme dont Jean-Marc et lui faisaient déjà partie, j’ai été fort amusé par ce Service compris.

Je remercie Nicolas Leram pour la confiance qu’il me témoigne et j’espère qu’il pourra continuer à écrire, tout en regrettant qu’un éditeur ne lui donne pas enfin sa chance.


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Hors programme

Moi qui n’ai pas connu la vie estudiantine, commençant à enseigner avec le bac, comme cela était à la fin des années 1960, grâce à Nicolas Leram, j’ai pu découvrir un monde inconnu.

Nicolas et ses copains sont élèves d’une école d’ingénieurs lilloise. Justement, ces fameux copains, il va falloir s’y faire, s’habituer aux surnoms, aux diminutifs.

Nic est donc le narrateur et je me doute que les souvenirs personnels de l’auteur constituent une part importante du récit. Il nous présente Jean-Marc, Bruno ou Bubune, Léo, la seule fille du groupe, Paul dit « le Duke », Michel Zwilkowski ou plutôt Zwi ou Z et encore Schmoll (Jean-Luc). Quant au prof le plus apprécié, M. Olivier Topart, il a droit sans problème à Toto…

Avec ça, les jeux de mots foisonnent, les contrepèteries aussi et l’ambiance est toujours festive. L’auteur balade son lecteur dans Lille et cela me donne envie d’y retourner puisque je n’y avais fait qu’un séjour trop bref à la fin des années 1970. Justement, l’histoire se déroule en 1972 et cela commence très fort avec la fameuse braderie annuelle.

À 3 h du matin, ils ne sont pas beaux à voir mais reprennent vite des forces pour arriver à 13 h, heure de clôture, avec un dernier moules-frites…

Il faut bien revenir en cours. Nic a pu s’acheter une 4 L rouge sang, grâce à de petits boulots, pour remplacer sa mob orange. La mienne était moins voyante, de couleur beige, mais quelle voiture bien pratique !

Voilà qu’un nouveau débarque. Il se nomme Joël, a 35 ans, et se voit sans délai, affublé du sobriquet « le dino » pour son âge nettement plus avancé que celui des membres de l’équipe.

Ils s’amusent, Hors programme, font la fête, travaillent un peu mais ne supportent pas « les voisins », élèves d’une autre école d’ingénieurs. Si Zwi, Jean-Marc et Nic sont du Nord, Schmoll vient d’Alsace et Bubune de Bretagne. Ils chialaient en arrivant à Lille mais, maintenant, ne veulent plus partir…

Ainsi, d’un cours à l’autre, sans oublier les TP (travaux pratiques), Nicolas Leram glisse quelques séquences mémorables faites de beuveries, de repas au RU (restaurant universitaire), de bons moments chez l’un ou chez l’autre jusqu’au coup de foudre. C’est sur Nic que ça tombe alors qu’il prend trois auto-stoppeurs dans sa 4 L, dont une fille. Aussitôt amoureux, il cherche à la revoir mais, gros problème, elle fait partie des « voisins » !

Une luxation du genou à la boxe française et voilà que Nic est sur le flanc mais avec toujours l’espoir de rencontrer enfin vraiment cette fille. Quand cela arrive, il oublie même de lui demander son prénom !

Enfin, je peux bien divulgâcher mais je n’en dirai pas plus. Elle se nomme Émilie mais l’année scolaire se poursuit et l’auteur ne manque pas d’anecdotes, de péripéties à raconter. J’avoue qu’au bout d’un moment, j’ai commencé à me lasser, surtout quand les débats portaient sur la musique uniquement anglo-saxonne avec quelques paroles en prime…

Humour, rebondissements, surtout avec le tournoi de hand et cette fameuse équipe à constituer et à entraîner pour éviter le ridicule de la défaite. Il faut passer par les évaluations, la réunion de promotion et le repas de fin d’année. Certains ne seront pas là à la rentrée mais vous me direz : et Émilie ? Pour le savoir, une seule chose à faire : lire Hors programme que j’ai pu découvrir et apprécier grâce à Nicolas Leram que je remercie.




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Hors programme

Et voilà, la fête est finie , retour à la " case présent " après ce merveilleux voyage à Lille au début des années 70 ....Je dis " fête " car j'ai tout d'abord été parfaitement intégré dans cette bande de jeunes originale et , surtout , inoubliable. Je dis " fête " aussi car , comme on le verra , elles n'étaient pas forcément tristes les soirées entre copains et ...copines .On savait s'amuser , en ce temps - là , s'amuser mais aussi travailler , on n'est tout de même pas en école d'ingénieur par hasard , tout de même ! Bon , les " scènes de haute pédagogie ", ne vous attendez pas à en trouver , non , attendez - vous plutôt à vivre des anecdotes " hors programme " , celles qui , on le remarque dans ce livre , vous marquent à jamais , scellent des amitiés indéfectibles.... ou pas , font naître des histoires d'amour éternelles...ou éphémères mais , de toute façon gravées en soi à jamais . On ne s'ennuie pas un seul instant avec cette bande de joyeux drilles tantôt désinvoltes , sérieux, intelligents , solidaires , naïfs ,irritants , tendres , tout un melting pot de tendresse ou petites vacheries entre potes ....Les dialogues sont nombreux , favorisant de subimes jeux de mots et contrepets , accélérant le rythme du récit, mettant en avant la touchante et parfois maladroite sincérité de ces " grand encore petits " , faisant leurs premiers pas dans la réalité d'un monde dont on dit qu'il était bien mieux que celui d'aujourd'hui ...J'ai là - dessus ma petite idée, mais....Et puis , au milieu .... coule une rivière ? ,non , une histoire d'amour , celle de Nic et Emilie ....Si ça va " coller " entre eux? . Ben , vous verrez bien , c'est qu'à cet âge, celui des premiers émois, les " goûts " évoluent vite , si vous voyez ce que je veux dire ....Nic , c'est lui qui a écrit ce roman et moi , je trouve que c'est vraiment une bonne idée de mettre " sur le papier " ces souvenirs qui sont en nous " à perpétuité"



Un beau cadeau pour les copains de l'époque qui n'ont pas osé se lancer , pour les générations suivantes qui vivent autre chose et...pour moi . Oui , je vous explique : Nicolas Leram a eu la délicatesse de m'offrir son livre , publié aux éditions Librinova , un trés beau cadeau qui , même si Guéret n'est pas Lille , m'a fait remonter jusqu'à un temps que les moins de vingt ans ....

Sans doute ne faut- il pas attendre une description pointue de la société étudiante en 1970 , non , c'est bien mieux que ça , c'est votre admission dans une bien sympathique bande de jeunes de " leur temps ."

Allez , vous montez dans la 4L? Poussez pas , les amortisseurs sont pas jeunes ...Une 4L ? Ce Nicolas Leram est décidément un gars qui mérite d'être connu. ...Moi aussi , ma première voiture a été une vieille 4L .....mais pas de Maxime à bord, en ce qui me concerne . Vous ne me comprenez pas ? C'est normal . Nic comprendra , lui ....

Merci beaucoup Nic , pour ce délicieux moment parmi tous ces jeunes facétieux .
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Service compris

Je remercie Nicolas Leram qui m'a aimablement fait parvenir " Service compris " , le second volume des tribulations de jeunes gens sympathiques et insouciants qui , après les années étudiantes de " Hors Programme " , voient s'ouvrir toutes grandes devant eux les portes du " Service militaire " , pour Jean- Marc et Nicolas , tout au moins . Comme j'avais beaucoup aimé le ton enjoué du premier volume , vous pensez bien que c'est avec une jouissance non feinte que j'ai franchi , avec les deux compères, " les portes du pénitencier "....

Avant tout , si vous le permettez , prenez le temps de regarder la remarquable couverture du livre . Le ton est donné et , si cela ne suffisait pas , la quatrième de couverture précise que , " les deux compères vont vite comprendre que , pour survivre dans le milieu militaire , l'important est de ne pas poser de questions et de toujours avoir l'air OCCUPÉ "

Allez , on entre . " Je suis arrivé un beau matin du mois de mai " chantait Sardou . Ici , c'est la classe la plus " chiante " , celle des sursitaires bardés de diplômes, redoutés par les sous - officiers chargés de les " instruire". En tournant les pages , on va suivre les facéties des compères et de leurs comparses de promotion dans un remake vécu , lui ," des bidasses en folie " ou de la " 7eme compagnie " . C'est que les bougres sont habiles à prévoir l'impensable , à rendre " chèvre " l'adjudant Rondeau qui , il faut bien le dire , se prête au jeu avec une touchante complicité.

Bien entendu , si l'auteur s' évertue avec talent de faire revivre le passé , le temps qui s'est écoulé a effacé les " périodes " sombres pour ne garder que ces délicieux moments où les bidasses parvenaient à se moquer des absurdités du système. Pour avoir fait mon service deux ans après Nicolas et Jean Marc , c'est avec délice que je me suis plongé dans ce récit dont certaines scènes m'ont semblé vraiment familières .

Et pourtant . Ce n'est pas de gaité de coeur que l'on prolongeait les années d'études par cet intermède qui semblait marquer un temps d'arrêt vers la vie professionnelle pour laquelle nous avions travaillé. Certains étaient mariés ( c'était mon cas ) , d'autres étaient même sur le point d'avoir un enfant ( c'est le cas dans le roman ) et ne pouvaient partager le bonheur de l'attente de cet événement extraordinaire avec leur conjointe , heureux encore s'ils avaient la chance de rentrer à temps pour l'accouchement ....A côté de ça, et c'est bien ce qui était le plus injuste , certains pistonnés reformés échappaient à " cet impôt " qui , au moment de la réforme des retraites , a bien failli coûter un an de cotisations et ...4 trimestres ...Heureusement ....

Malgré cet éloignement souvent " délicat " , ne restent que les bons souvenirs , les facéties, les amitiés, l'osmose de certains groupes face à la stupidité ( nettoyer les douches avec la lame de rasoir ) , la solidarité, une dernière " révision générale de l'insouciance , des rigolades " avant le grand saut vers la vie civile , sentimentale et professionnelle . Bref , le rite initiatique vers la vraie vie...

C'est toute cette atmosphère qu'on retrouve dans ce recueil d'histoires vécues que les moins de 20 ans ...et plus...ne peuvent pas connaître. Pour ma part , je me suis régalé, c'est tout ce que je puis dire et j'ajouterai cependant que c'est une fort bonne idée de retracer ainsi un moment particulier de la vie de jeunes gens qui pensaient qu'on leur volait un an de leur jeunesse ( ce n'était pas la guerre , restons respectueux envers ceux qui ont donné bien plus et , hélas même, leur vie ) et qui , une cinquantaine d'années après, jettent sur cette période un regard plus indulgent et compréhensif, voire lancolique.

Alors , oui , ce livre va forcément plaire à ceux qui se nourrissent de nostalgie , à ceux et celles qui veulent savoir comment c'était le service en 1974 ,à ceux qui l'ont vécu, à ceux et celles qui ne comprennent plus la société actuelle et s'interrogent sur son évolution inquiétante.

Et puis , sublime clin d'oeil , il paraît même que nombre de " pistonnés réformés " aiment à collectionner des objets militaires . Va comprendre .

Seulement , passer son temps à " béer devant des jeeps ou insignes " ne remplacera jamais ce qui suinte tout au long du roman : la fierté d'avoir côtoyé des gens inconnus et aussi paumés que nos héros au départ , compagnons d'infortune , dont les noms , faits et gestes sont toujours bien ancrés en nous .

Encore un grand , très grand merci à vous , Nicolas . Merci pour ce beau livre cadeau . Merci beaucoup pour ce beau retour en arrière....Finalement , je les franchirais bien à nouveau , les " portes du pénitencier " . Enfin , pour les copains , les facéties, et surtout la jeunesse . Je crois que les adjudants et sergents n'auraient qu'à bien se tenir ...Un homme averti en vaut deux .m

Un livre qui est un souffle de bonheur , un livre pour lequel on ne se prend pas la tête, un livre qui nous fait souvent rire , parfois sourire ...Mais ça , inutile de le préciser, c'est écrit sur la quatrième de couverture .

Je ne suis pas objectif mais j'accorde 5 étoiles sans hésiter car ce livre , il m'a vraiment touché et ça n'a pas de prix quand on se trouve " invité " au coeur même de l'action .
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Hors programme

Je tiens à remercier chaleureusement Nicolas Leram pour l'aimable envoi d'un exemplaire de son premier roman.



La lecture de 'Hors programme" m'a ramené avec joie et également un bout de nostalgie quelques décennies en arrière à la glorieuse époque de mes études.

Pendant que Nicolas Leram faisait ses études d'ingénieur à Lille, en 1972, moi-même j'essayais d'obtenir une licence en finances publiques à l'université de Louvain en Belgique.

Donc, même époque et à 150 kilometers seulement d'une ville à l'autre. Et même atmosphère, profs sympas et rasoirs, environnement musical : les Beatles bien sûr, Simon et Garfunkel, Pink Floyd, Brel etc.



La grande différence entre l'auteur et moi-même en ces années était que moi, j'étais marié et ne pouvais .ainsi vivre en groupe ou bande d'amis comme Nicolas et organiser sorties, gueuletons et beuveries.



Avec beaucoup d'humour l'auteur nous présente les 6 membres de leur fine équipe, Jean-Marc, Bruno, Paul, l'énorme Zwi , Schmoll d'Alsace et l'unique fille du gang, Louise surnommée bizarrement Léo.

Auxquels il convient d'ajouter Joël, dit le dino (de dinosaure), parce qu'il a repris les études d'ingénieur à l'âge canonique de 35 ans.



Le charme du livre réside dans les aventures et tribulations "hors programme" très souvent cocasses de cette auguste confrérie qui ne manque certainement pas d'imagination.



Un défi collectif qui anime nos gars, outre de passer évaluations et épreuves académiques évidemment, consiste à former et entraîner une équipe de handball capable de battre celle de l'ennemi juré, soit les chimistes ou étudiants en chimie et sciences naturelles. Une rivalité bien connue entre étudiants de différentes facultés universitaires.



Pour Nic (l'auteur) s'ajoute un défi personnel de taille : gagner le coeur de la belle étudiante au rire dévastateur, Émilie, qu'il a eu le mal- ou bonheur de prendre en stop à bord de sa somptueuse Renault 4.



Suit un chapitre qui m'a particulièrement fait rigoler : l'excursion de Nic et Émilie à Canterbury et leur bref séjour dans un "Bed et Breakfast'. Incroyable mais vrai, avec ma femme j'ai eu une expérience similaire allant à Canterbury pour la Grande Foire annuelle du Livre. En route nous avons aussi logé dans un "B&B" où nous avons occupé "The Little Lilac Room" chez une Mrs Marple qui devait adorer la poésie, car dans la minuscule salle de bain était accroché au mur une pancarte géante avec un avis digne de John Keats ou Lord Byron, que je ne peux vous cacher :

" Please remember, don't forget,

Never let the bathroom wet ! "



De notre trip à Canterbury je garde par ailleurs un excellent souvenir sous la forme d'un exceptionnellement bien conservé exemplaire du chef-d'oeuvre de Lawrence d'Arabie "Les Sept Pilliers de la sagesse : Un triomphe" de 1926.



Je recommande vivement ce roman de Nicolas Leram aux lectrices et lecteurs qui aiment se divertir avec une histoire agréable et amusante plein de trouvailles marrantes, du genre : "...souviens-toi qu'on dit tomber amoureux, pas monter." Ou : "Ma mère aussi est chercheuse... Elle cherche quoi ? Oh, un peu tout : ses lunettes, ses clefs..."

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Service compris

Voici mon retour de lecture sur Service compris de Nicolas Leram. Je remercie l'auteur pour l'envoi en service presse :)

Nicolas et Jean-Marc sont amis depuis l'école d'ingénieurs.

À l'automne 1974, ils n'ont pas pu y échapper : le service militaire les attend. Ils découvrent alors un univers parallèle, où l'on se prépare à lutter contre l'ennemi en creusant des trous vite rebouchés et en récurant les douches à la lame de rasoir.

Ils y rencontrent d'autres compagnons d'infortune comme La Greg, cet agrégé de français-latin-grec qui ne manque pas une occasion de les abreuver de ses connaissances, et ce sous-officier qui semble avoir un vieux compte à régler avec Jean-Marc !

Les deux compères comprennent surtout que pour survivre dans le milieu militaire, l'important est de ne pas poser de questions et de toujours avoir l'air occupé.

Service compris est un roman qui m'a fait sourire à de nombreuses reprises. C'est la suite de Hors programme mais il peut être lu indépendamment.

Il dépeint avec beaucoup d'humour, et une certaine nostalgie, ce qu'était le service militaire dans les années 1970.

1974 c'est mon année de naissance, j'ai trouvé ça amusant de lire ce qui se déroulait à ce moment là. L'ambiance est bien retranscrite, c'est crédible et on sent que l'auteur sait de quoi il parle.

Les personnages sont sympathiques, Nicolas Leram nous narre son propre parcours. J'ai aimé retrouver Nicolas et Jean-Marc, découvert dans Hors Programme. Et le personnage de l'adjudant Rondeau est savoureux.

Ce bond dans le passé m'a souvent fait sourire et je l'ai trouvé fort agréable.

J'ai pris plaisir à lire Service compris presque d'une traite.

J'ai eu des petits copains qui ont fait le service militaire, après évidemment, dans les années 1980 ou 1990, avant l'arrêt de ce système. Et ce qu'ils ont pu raconter à l'époque, je l'ai parfois retrouvé ici :)

Faire de leur mieux ou surtout ne pas faire de vague en attendant la quille.

Pas de coup de cœur mais un moment de lecture fort sympathique qui mérite quatre étoiles.
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Hors programme

Je remercie Librinova qui m'a permis de découvrir, via net galley : Hors programme de Nicolas Leram.

Lille, 1972. C’est jour de braderie, et Nicolas est bien décidé à en profiter !

C’est l’occasion de retrouver sa bande de copains rigolards avant d’entamer une nouvelle année en école d’ingénieur.

Le programme de cette année : tout ce qui est hors programme ! C’est d’ailleurs Nicolas qui en fera les premiers frais. Au détour d’un rond-point, il prend en stop des étudiants trempés par la pluie. Tout ce qu’il se dit à ce moment-là, c’est « J’ai fait ma BA ! ». En réalité, une passagère décoche une véritable flèche de Cupidon ; et tout cela, juste en riant ! Nicolas n’est pas ravi, bien au contraire. Mais Cupidon n’a, semble-t-il, pas très envie de lui laisser le choix.

Hors programme est un roman très sympathique, qui nous replonge dans les années estudiantines au début des années 1970. Une autre époque que je n'ai pas connue car je suis née en 1974. J'ai apprécié de suivre ses étudiants, leur vie est différente de celle des jeunes de maintenant. Il n'y avait pas Internet, ce n'était pas les mêmes rapports que de nos jours et c'est ce qui m'a charmé. Cette liberté qui n'est plus la même, forcément, avec les téléphones portables et la possibilité d'être filmée à tout moment.

Nicolas a prévu d'avoir une année hors programme, une année riche en expériences. Il avait juste oublié quelque chose : Cupidon peut décrocher une de ses flèches quand on ne s'y attend pas. Et c'est ce qu'il va lui arriver. Va t-il réellement tomber amoureux ? Vivre une belle histoire ? Je ne vous le dirais évidemment pas.

Nicolas est un narrateur très agréable à suivre. Ses pensées sont claires, et parfois impertinentes. Le ton est libre, comme l'époque. Il y a de l'humour, de l'amitié, de l'amour.. Ils se prennent moins la tête, en tout cas pour les mêmes raisons. Cela m'a beaucoup plu ce retour en arrière plein de nostalgie.

Hors programme est un roman fort sympathique que je recommande : il mérite quatre étoiles.
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Service compris

Merci à l'auteur ,Nicolas Leram ,de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.

On retrouve les comparses de son précédent roman «  Hors programme  » , qui avaient fait les 400 coups pendant leurs années universitaires , appelés pour le service militaire .On peut imaginer qu'ils vont être cadrés et devoir s'astreindre à la discipline militaire . Mais non ,ils vont s'ingénier à en faire le moins possible finissant par mettre dans leur poche leur supérieur ,l'adjudant Rondeau .Un roman léger sur les tribulations de jeunes appelés .
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Hors programme

Merci à l'auteur ,Nicolas Leram ,de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.

Un roman qui nous parle des tribulations d'étudiants en école d'ingénieurs à Lille en 1972.Des trublions qui ne ratent aucune occasion pour se livrer à des pitreries ou dénigrer les autres étudiants tout en suivant leur cursus. Entre émois amoureux et blagues potaches ,cette joyeuse bande d'amis s'entraide au quotidien pour ne laisser personne sur la touche.

Un joli roman sur l'amitié et les amours estudiantines.
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Hors programme

j'ai été très contente de pouvoir recevoir ce livre , et c'est avec plaisir que je les dévorer en seulement quelque heure .

Je me suis plongé dans ce roman malgré que sa ne soye pas du tout mon genre de lecture habituel je suis sorti de ma zone de confort .

Un livre plein d'emprunt des année 70 , une belle époque

une bande copain qu'ont suit sur leur tribulations , leur amour des braderie .

je ne suis pas habituée à faire ce genre de critique

mais pour un premier roman j'ai était bluffé .

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Service compris

Un livre que j'ai adoré lire !

Les péripéties des personnages sont très divertissantes, la lecture a été légère, rafraîchissante et l'humour bien présent !

Donc si vous avez besoin d'une pause et de passer un bon moment, je vous le conseille vous ne serez pas déçu !
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Service compris

Voici le 2nd opus du même auteur avec une partie des copains du premier, cette fois pour le service militaire.

Une étude outre manche montre que la montée du hooliganisme correspond à la fin du service national pour tous... L'eusses-tu cru ?

Nous découvrons les tribulations d'une partie des protagonistes de l'épisode précédent "Hors Programme" pour la joie des lecteurs. Cette fois, il s'agit d'égayer l'année passée sous les drapeaux. De nouveaux personnages viennent se greffer à la bande de comparses, comme la Greg.

Anciens et nouveaux s'emploient avec succès à occuper le temps agréablement, en attendant la quille...



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Hors programme

Un livre bien écrit, des anecdotes estudiantines, des contrepèteries, des étudiants facétieux, de l'humour à foison, cela m'a rappeler de bons souvenirs. L'ambiance de la braderie de Lille est bien décrite. C'est tellement vrai, surtout si vous êtes lillois...

Un livre a dégusté sans modération.
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