AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791026283720
421 pages
Librinova (25/06/2021)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Lille, 1972. C’est jour de braderie, et Nicolas est bien décidé à en profiter ! C’est l’occasion de retrouver sa bande de copains rigolards avant d’entamer une nouvelle année en école d’ingénieur. Le programme de cette année : tout ce qui est hors programme !

C’est d’ailleurs Nicolas qui en fera les premiers frais. Au détour d’un rond-point, il prend en stop des étudiants trempés par la pluie. Tout ce qu’il se dit à ce moment-là, c’est « J’ai fait ma ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Moi qui n'ai pas connu la vie estudiantine, commençant à enseigner avec le bac, comme cela était à la fin des années 1960, grâce à Nicolas Leram, j'ai pu découvrir un monde inconnu.
Nicolas et ses copains sont élèves d'une école d'ingénieurs lilloise. Justement, ces fameux copains, il va falloir s'y faire, s'habituer aux surnoms, aux diminutifs.
Nic est donc le narrateur et je me doute que les souvenirs personnels de l'auteur constituent une part importante du récit. Il nous présente Jean-Marc, Bruno ou Bubune, Léo, la seule fille du groupe, Paul dit « le Duke », Michel Zwilkowski ou plutôt Zwi ou Z et encore Schmoll (Jean-Luc). Quant au prof le plus apprécié, M. Olivier Topart, il a droit sans problème à Toto…
Avec ça, les jeux de mots foisonnent, les contrepèteries aussi et l'ambiance est toujours festive. L'auteur balade son lecteur dans Lille et cela me donne envie d'y retourner puisque je n'y avais fait qu'un séjour trop bref à la fin des années 1970. Justement, l'histoire se déroule en 1972 et cela commence très fort avec la fameuse braderie annuelle.
À 3 h du matin, ils ne sont pas beaux à voir mais reprennent vite des forces pour arriver à 13 h, heure de clôture, avec un dernier moules-frites…
Il faut bien revenir en cours. Nic a pu s'acheter une 4 l'rouge sang, grâce à de petits boulots, pour remplacer sa mob orange. La mienne était moins voyante, de couleur beige, mais quelle voiture bien pratique !
Voilà qu'un nouveau débarque. Il se nomme Joël, a 35 ans, et se voit sans délai, affublé du sobriquet « le dino » pour son âge nettement plus avancé que celui des membres de l'équipe.
Ils s'amusent, Hors programme, font la fête, travaillent un peu mais ne supportent pas « les voisins », élèves d'une autre école d'ingénieurs. Si Zwi, Jean-Marc et Nic sont du Nord, Schmoll vient d'Alsace et Bubune de Bretagne. Ils chialaient en arrivant à Lille mais, maintenant, ne veulent plus partir…
Ainsi, d'un cours à l'autre, sans oublier les TP (travaux pratiques), Nicolas Leram glisse quelques séquences mémorables faites de beuveries, de repas au RU (restaurant universitaire), de bons moments chez l'un ou chez l'autre jusqu'au coup de foudre. C'est sur Nic que ça tombe alors qu'il prend trois auto-stoppeurs dans sa 4 L, dont une fille. Aussitôt amoureux, il cherche à la revoir mais, gros problème, elle fait partie des « voisins » !
Une luxation du genou à la boxe française et voilà que Nic est sur le flanc mais avec toujours l'espoir de rencontrer enfin vraiment cette fille. Quand cela arrive, il oublie même de lui demander son prénom !
Enfin, je peux bien divulgâcher mais je n'en dirai pas plus. Elle se nomme Émilie mais l'année scolaire se poursuit et l'auteur ne manque pas d'anecdotes, de péripéties à raconter. J'avoue qu'au bout d'un moment, j'ai commencé à me lasser, surtout quand les débats portaient sur la musique uniquement anglo-saxonne avec quelques paroles en prime…
Humour, rebondissements, surtout avec le tournoi de hand et cette fameuse équipe à constituer et à entraîner pour éviter le ridicule de la défaite. Il faut passer par les évaluations, la réunion de promotion et le repas de fin d'année. Certains ne seront pas là à la rentrée mais vous me direz : et Émilie ? Pour le savoir, une seule chose à faire : lire Hors programme que j'ai pu découvrir et apprécier grâce à Nicolas Leram que je remercie.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          1025
Et voilà, la fête est finie , retour à la " case présent " après ce merveilleux voyage à Lille au début des années 70 ....Je dis " fête " car j'ai tout d'abord été parfaitement intégré dans cette bande de jeunes originale et , surtout , inoubliable. Je dis " fête " aussi car , comme on le verra , elles n'étaient pas forcément tristes les soirées entre copains et ...copines .On savait s'amuser , en ce temps - là , s'amuser mais aussi travailler , on n'est tout de même pas en école d'ingénieur par hasard , tout de même ! Bon , les " scènes de haute pédagogie ", ne vous attendez pas à en trouver , non , attendez - vous plutôt à vivre des anecdotes " hors programme " , celles qui , on le remarque dans ce livre , vous marquent à jamais , scellent des amitiés indéfectibles.... ou pas , font naître des histoires d'amour éternelles...ou éphémères mais , de toute façon gravées en soi à jamais . On ne s'ennuie pas un seul instant avec cette bande de joyeux drilles tantôt désinvoltes , sérieux, intelligents , solidaires , naïfs ,irritants , tendres , tout un melting pot de tendresse ou petites vacheries entre potes ....Les dialogues sont nombreux , favorisant de subimes jeux de mots et contrepets , accélérant le rythme du récit, mettant en avant la touchante et parfois maladroite sincérité de ces " grand encore petits " , faisant leurs premiers pas dans la réalité d'un monde dont on dit qu'il était bien mieux que celui d'aujourd'hui ...J'ai là - dessus ma petite idée, mais....Et puis , au milieu .... coule une rivière ? ,non , une histoire d'amour , celle de Nic et Emilie ....Si ça va " coller " entre eux? . Ben , vous verrez bien , c'est qu'à cet âge, celui des premiers émois, les " goûts " évoluent vite , si vous voyez ce que je veux dire ....Nic , c'est lui qui a écrit ce roman et moi , je trouve que c'est vraiment une bonne idée de mettre " sur le papier " ces souvenirs qui sont en nous " à perpétuité"

Un beau cadeau pour les copains de l'époque qui n'ont pas osé se lancer , pour les générations suivantes qui vivent autre chose et...pour moi . Oui , je vous explique : Nicolas Leram a eu la délicatesse de m'offrir son livre , publié aux éditions Librinova , un trés beau cadeau qui , même si Guéret n'est pas Lille , m'a fait remonter jusqu'à un temps que les moins de vingt ans ....
Sans doute ne faut- il pas attendre une description pointue de la société étudiante en 1970 , non , c'est bien mieux que ça , c'est votre admission dans une bien sympathique bande de jeunes de " leur temps ."
Allez , vous montez dans la 4L? Poussez pas , les amortisseurs sont pas jeunes ...Une 4L ? Ce Nicolas Leram est décidément un gars qui mérite d'être connu. ...Moi aussi , ma première voiture a été une vieille 4L .....mais pas de Maxime à bord, en ce qui me concerne . Vous ne me comprenez pas ? C'est normal . Nic comprendra , lui ....
Merci beaucoup Nic , pour ce délicieux moment parmi tous ces jeunes facétieux .
Commenter  J’apprécie          7017
Je tiens à remercier chaleureusement Nicolas Leram pour l'aimable envoi d'un exemplaire de son premier roman.

La lecture de 'Hors programme" m'a ramené avec joie et également un bout de nostalgie quelques décennies en arrière à la glorieuse époque de mes études.
Pendant que Nicolas Leram faisait ses études d'ingénieur à Lille, en 1972, moi-même j'essayais d'obtenir une licence en finances publiques à l'université de Louvain en Belgique.
Donc, même époque et à 150 kilometers seulement d'une ville à l'autre. Et même atmosphère, profs sympas et rasoirs, environnement musical : les Beatles bien sûr, Simon et Garfunkel, Pink Floyd, Brel etc.

La grande différence entre l'auteur et moi-même en ces années était que moi, j'étais marié et ne pouvais .ainsi vivre en groupe ou bande d'amis comme Nicolas et organiser sorties, gueuletons et beuveries.

Avec beaucoup d'humour l'auteur nous présente les 6 membres de leur fine équipe, Jean-Marc, Bruno, Paul, l'énorme Zwi , Schmoll d'Alsace et l'unique fille du gang, Louise surnommée bizarrement Léo.
Auxquels il convient d'ajouter Joël, dit le dino (de dinosaure), parce qu'il a repris les études d'ingénieur à l'âge canonique de 35 ans.

Le charme du livre réside dans les aventures et tribulations "hors programme" très souvent cocasses de cette auguste confrérie qui ne manque certainement pas d'imagination.

Un défi collectif qui anime nos gars, outre de passer évaluations et épreuves académiques évidemment, consiste à former et entraîner une équipe de handball capable de battre celle de l'ennemi juré, soit les chimistes ou étudiants en chimie et sciences naturelles. Une rivalité bien connue entre étudiants de différentes facultés universitaires.

Pour Nic (l'auteur) s'ajoute un défi personnel de taille : gagner le coeur de la belle étudiante au rire dévastateur, Émilie, qu'il a eu le mal- ou bonheur de prendre en stop à bord de sa somptueuse Renault 4.

Suit un chapitre qui m'a particulièrement fait rigoler : l'excursion de Nic et Émilie à Canterbury et leur bref séjour dans un "Bed et Breakfast'. Incroyable mais vrai, avec ma femme j'ai eu une expérience similaire allant à Canterbury pour la Grande Foire annuelle du Livre. En route nous avons aussi logé dans un "B&B" où nous avons occupé "The Little Lilac Room" chez une Mrs Marple qui devait adorer la poésie, car dans la minuscule salle de bain était accroché au mur une pancarte géante avec un avis digne de John Keats ou Lord Byron, que je ne peux vous cacher :
" Please remember, don't forget,
Never let the bathroom wet ! "

De notre trip à Canterbury je garde par ailleurs un excellent souvenir sous la forme d'un exceptionnellement bien conservé exemplaire du chef-d'oeuvre de Lawrence d'Arabie "Les Sept Pilliers de la sagesse : Un triomphe" de 1926.

Je recommande vivement ce roman de Nicolas Leram aux lectrices et lecteurs qui aiment se divertir avec une histoire agréable et amusante plein de trouvailles marrantes, du genre : "...souviens-toi qu'on dit tomber amoureux, pas monter." Ou : "Ma mère aussi est chercheuse... Elle cherche quoi ? Oh, un peu tout : ses lunettes, ses clefs..."
Commenter  J’apprécie          509
Je remercie Librinova qui m'a permis de découvrir, via net galley : Hors programme de Nicolas Leram.
Lille, 1972. C'est jour de braderie, et Nicolas est bien décidé à en profiter !
C'est l'occasion de retrouver sa bande de copains rigolards avant d'entamer une nouvelle année en école d'ingénieur.
Le programme de cette année : tout ce qui est hors programme ! C'est d'ailleurs Nicolas qui en fera les premiers frais. Au détour d'un rond-point, il prend en stop des étudiants trempés par la pluie. Tout ce qu'il se dit à ce moment-là, c'est « J'ai fait ma BA ! ». En réalité, une passagère décoche une véritable flèche de Cupidon ; et tout cela, juste en riant ! Nicolas n'est pas ravi, bien au contraire. Mais Cupidon n'a, semble-t-il, pas très envie de lui laisser le choix.
Hors programme est un roman très sympathique, qui nous replonge dans les années estudiantines au début des années 1970. Une autre époque que je n'ai pas connue car je suis née en 1974. J'ai apprécié de suivre ses étudiants, leur vie est différente de celle des jeunes de maintenant. Il n'y avait pas Internet, ce n'était pas les mêmes rapports que de nos jours et c'est ce qui m'a charmé. Cette liberté qui n'est plus la même, forcément, avec les téléphones portables et la possibilité d'être filmée à tout moment.
Nicolas a prévu d'avoir une année hors programme, une année riche en expériences. Il avait juste oublié quelque chose : Cupidon peut décrocher une de ses flèches quand on ne s'y attend pas. Et c'est ce qu'il va lui arriver. Va t-il réellement tomber amoureux ? Vivre une belle histoire ? Je ne vous le dirais évidemment pas.
Nicolas est un narrateur très agréable à suivre. Ses pensées sont claires, et parfois impertinentes. le ton est libre, comme l'époque. Il y a de l'humour, de l'amitié, de l'amour.. Ils se prennent moins la tête, en tout cas pour les mêmes raisons. Cela m'a beaucoup plu ce retour en arrière plein de nostalgie.
Hors programme est un roman fort sympathique que je recommande : il mérite quatre étoiles.
Commenter  J’apprécie          220
Merci à l'auteur ,Nicolas Leram ,de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.
Un roman qui nous parle des tribulations d'étudiants en école d'ingénieurs à Lille en 1972.Des trublions qui ne ratent aucune occasion pour se livrer à des pitreries ou dénigrer les autres étudiants tout en suivant leur cursus. Entre émois amoureux et blagues potaches ,cette joyeuse bande d'amis s'entraide au quotidien pour ne laisser personne sur la touche.
Un joli roman sur l'amitié et les amours estudiantines.
Commenter  J’apprécie          130

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le bus est plein de gens pas bien réveillés, peut-être même pas du tout, pendouillant aux lanières ou assis pour les plus chanceux. Dans leurs têtes, beaucoup sont encore couchés et le réveil va seulement sonner et les sortir de leurs rêves ou de leurs cauchemars. Mais le car s’en fout : il multiplie les arrêts aussi brefs que brusques et les envoie tous valdinguer les uns les autres.
(pages 70-71)
Commenter  J’apprécie          260
La braderie commence officiellement le samedi à minuit, mais bien avant, en réalité, pour beaucoup de bradeux, ceux qui campent dans les rues plusieurs jours à l’avance, afin de réserver un petit bout de territoire, de quoi installer leurs inventaires et étaler leur marchandise sur quelques tréteaux de fortune ou à même le sol.
(page 11)
Commenter  J’apprécie          300
Avec la drache qui tombe, je suis vraiment très heureux d’être à l’abri, dans ma petite voiture, pour quitter le campus. C’est mille fois mieux qu’en mobylette, même si je ne roule pas beaucoup plus vite, car l’efficacité toute relative des essuie-glaces et l’indifférence générale des étudiants pour les règles de sécurité, créent une situation potentiellement accidentogène, comme disent les gus de la prévention routière.
(page 35)
Commenter  J’apprécie          210
Parfois, quand je suis près d’elle, elle me parle mais je ne l’entends pas : je regarde ses lèvres entrouvertes sur ses jolies dents nacrées et j’ai juste envie de l’embrasser. Elle s’en rend compte, bien sûr, et quand son rire m’éclabousse, je suis pailleté de bonheur.
(page 134)
Commenter  J’apprécie          240
Main dans la main, nous remontons d’un pas tranquille le boulevard de la Liberté vers l’Esplanade. Puis, encapsulés dans notre petite bulle de bonheur, nous nous laissons porter par le flot mouvant des familles et des couples qui parcourent les fossés verdoyants et boisés ceinturant la Citadelle.
Le reste de la journée est à nous.
(page 258)
Commenter  J’apprécie          190

autres livres classés : boxeVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Autres livres de Nicolas Leram (1) Voir plus

Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Coupe du monde de rugby : une bd à gagner !

Quel célèbre écrivain a écrit un livre intitulé Rugby Blues ?

Patrick Modiano
Denis Tillinac
Mathias Enard
Philippe Djian

10 questions
861 lecteurs ont répondu
Thèmes : rugby , sport , Coupe du mondeCréer un quiz sur ce livre

{* *}