Je me lève, je me rassois, je me relève. Je fais marcher la musique. Je change de disque. Ravi, je chasse une mouche. Je vais faire du café. Je pisse une pleine chope (j’ai le choix entre trois waters, cette maison décidément). Le voisin manœuvre pour entrer chez lui, j’observe les mouvements précis de son véhicule dans l’allée, espérant un vague incident. Je feuillette un livre au hasard, les Salves sambriennes ou les Soldats de Napoléon. Rien ne vient. J’entends bien que ces saletés d’insolents de bon dieu de bouquins ricanent dans leurs étagères. Ça oui ils ricanent de me voir tout penaud soupirant très emmerdé devant mon écran. Il me pousse des envies.