Ils dorment peu, on les réveille à l'aube, ils doivent s'habiller avec leurs nouveaux uniformes et se mettre au garde à vous, puis enchaîner les exercices censés les préparer à la guerre. Pour l'instant, ils n'ont pas de fusil, on leur a donné des bâtons pour faire semblant. C'est le désordre. Les blancs crient beaucoup parce que personne ne parvient à suivre le rythme, à rester bien droit, à tourner à gauche quand il faut tourner à gauche.
( p 92)