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Citation de Charybde2


À l’automne 1958, P rédige une comédie musicale qui ne sera jamais produite. Aussi la perspective de travailler en collaboration avec une compagnie d’opéra (plutôt qu’avec une troupe de théâtre au sens strict) est-elle, de son point de vue, extrêmement séduisante. Il fait part de ses interrogations : doit-il écrire un livret original ou bien présenter une adaptation ?
Pendant longtemps, il se demande dans quelle mesure la science-fiction et l’opéra sont compatibles. S’il doit travailler à une adaptation, ce sera les Chroniques martiennes de Ray Bradbury ou L’Homme démoli d’Alfred Bester, d’une part parce qu’il les admire en tant que récits et estime qu’ils sont non seulement adaptables mais seraient en outre à la portée du grand public, d’autre part parce qu’aucun des deux n’offrirait de difficultés excessives en termes de mise en scène.
Mais la tentation d’écrire un livret original est, bien sûr, la plus forte. Cependant, il dit avoir des doutes concernant ses qualités de parolier. Des vingt et quelques poèmes qu’il a écrits, il déplore que la plupart se soient cristallisés en un jargon académique ou, pire, aient dégénéré en poésie légère. Il possède une guitare sur laquelle il tue le temps, à l’occasion, en composant des paroles de rock’n’roll sur une ou deux propositions d’accords standard. Il n’a guère poussé plus loin. (« Celle qui se souvient de la présentation autobiographique de P dans le dossier de demande d’aide à l’écriture d’un livret d’opéra »)
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