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Critiques de Nicole Bertolt (21)
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Trouble dans les Andains

Avec Trouble dans les Andins, Boris Vian se pose en héritier de Cami et son absurde drôlatique... Il y ajoute aussi l'atmosphère et les péripéties de ces feuilletons en fascicules sui essaimèrent dans la féconde première moitié du vingtième siècle.... Et certaines scènes avec l'hydravion rappellent quelques séquences du Crabe aux pinces d'or de Hergé. Curieux.

Avec cela, les rebondissements rebondissent et les coups de théâtre se suivent et s'ensuivent.

Le Grand-guignol emplit Trouble dans les Andins, joyeux et sanguinolent.

Bien entendu, Vian met le tout à sa savoureuse sauce langagière... Avec quelques calembours aussi maladroits que lourdingues. Vian fait ses gammes, dirais-je.

Un roman à savourer, donc, pourvu qu'on le lise comme une farce.

Sérieux s'abstenir et curieux ne pas se retenir!
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Trouble dans les Andains

Je suis restée totalement hermétique à l'humour ! L'absurde ne m'a absolument pas fait rire et heureusement que c'est court et que ça se lit très vite parce que la lassitude est arrivée rapidement. Un des rares de Vian que je n'avais pas lu.

Tant pis !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE RIQUIQUIS 2020

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Trouble dans les Andains

La Feuille Volante n° 1474 – Juin 2020.



Trouble dans les Andins – Boris Vian – Éditions Pauvert.



C’est le premier roman terminé de Boris Vian qui l’a écrit pendant l’hiver 1942-1943 mais qui ne sera cependant pas publié de son vivant. En effet, auparavant il avait entrepris une histoire policière restée inachevée, en collaboration avec sa première femme Michelle Léglise, intitulée « Mort trop tôt » et qui mettait déjà en scène « Le Major ». Qui était donc ce personnage authentique qui fascina tant Boris Vian au point de le mettre en scène dans un autre roman, quelques poèmes et d’autres textes souvent inachevés ? Jacques Lostalot (1925-1948) était légèrement plus jeune que Boris et il l’avait rencontré à Capbreton en 1940. Il se présentait comme un officier anglais de retour des Indes, personnage énigmatique et policé, borgne, portant monocle noir et qui se tua lors d’une surprise-partie en passant par un balcon qu’il enjamba, sans qu’on sache très bien si cela correspondait à une réelle intention de se suicider ou résultait d’un trop grande absorption d’alcool.



Dans ce roman au titre non significatif comme en raffole son auteur, deux personnages principaux apparaissent, « Le Major », « sorte de de détective privé, muni des pouvoirs d’un commissaire multiplicationnaire de Police Judiciaire » et Antioche Tambretambre (il y en a deux autres secondaires – Adelphin de Beaumashin et Sérafinio Alvaraide ) qui sont à la recherche d’un objet mystérieux qu’on leur a volé, le «  barbarin fourchu » dont ils se débarrassent aussitôt après l’avoir trouvé et découvrent un manuscrit qui raconte une histoire bien différente, autrement dit une intrigue fantaisiste, déjantée et absurde, distillée en courts chapitres aux multiples rebondissements et qu’il est difficile et sans doute parfaitement inutile de raconter. Si « Le Major » correspond à une personne ayant effectivement existé, même si Boris l’a quelque peu transformé par son imagination féconde, on peut dire qu’Antioche c’est Boris Vian lui-même qui se dédouble d’ailleurs dans d’autres individus dénommés sans ambiguïtés « Brisavion » et « le Baron Visi » et on reconnaîtra là son goût pour l’anagramme (Il a adopté à la fin de sa vie celui de « Bison ravi ») de même qu’il affectionne les inénarrables les noms dont il affuble ses personnages !



Pour autant, ce roman porte déjà en lui ce qui fera le style de Boris notamment dans sa créativité verbale si caractéristique, son imagination débridée, ses descriptions exceptionnelles, ses mises en scène burlesques et jubilatoires.





©Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsitee
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Boris Vian 100 ans : Le livre anniversaire

Blottie dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’appartement de Boris Vian est constitué d’anciennes loges du Moulin-Rouge. Ursula, la veuve de l’écrivain, veille sur la mémoire des lieux. « On a la sensation troublante qu’il vient tout juste de claquer la porte. Parti pour assister à cette projection de “J’irai cracher sur vos tombes” au cours de laquelle il succombera à une attaque. C’était le 23 juin 1959, à 10 h 10. Près plus d’un demi-siècle plus tard, rien n’a bougé dans le petit appartement du 6 bis, cité Véron, toujours occupé par sa veuve, Ursula », raconte le magazine Lire. L’esprit anti-conformiste de Boris Vian plane toujours sur ce labyrinthe de planches et de verre: des piles de 78 tours de jazz New Orleans côtoient des éditions illustrées de Baudelaire, un crâne humain fait face à deux de ses rares toiles futuristes et son canapé, encore vaillant, semble l’attendre pour une ultime rêverie. « La cité Véron fut sa seule véritable maison: il y a écrit “L’arrache-cœur”, composé ses plus célèbres chansons et mené sa vie d’homme », résume Nicole Bertolt, bras droit d’Ursula. L’appartement lui-même constitue l’une des plus étonnantes créations de Boris Vian. En 1953, lui et Ursula tombent sous le charme de ces anciennes loges du Moulin-Rouge, jadis dévolues, dit-on, à Mistinguett. Une trentaine de mètres carrés, dont une partie est occupée par une cartomancienne, tout au bout d’une petite ruelle qui jouxte le célèbre cabaret. En bon ingénieur, l’auteur de “L’écume des jours” va tout bâtir de ses mains. Ce quartier n’est pas loin de la fameuse Goutte d’or où plein de races se côtoient chaque jour.







Son minuscule atelier est toujours intact, lointain jumeau de celui de l’oncle bricoleur de La java des bombes atomiques: murs de râpes, tiroirs débordant de vis, établi usé par le marteau, morceaux de ferraille pendus. Pendant des mois, il dessine, scie, cloue, pose bibliothèques, tiroirs, parquet, un escalier vers la chambrette où un double lit superposé permettant à Ursula, danseuse, de se glisser dans le lit du haut, au milieu de la nuit, sans le réveiller.



« Comme il était très grand et se cognait partout, il était particulièrement attentif à l’organisation de l’espace », explique Nicole Bertolt. On peut d’ailleurs encore voir la chaise sur laquelle il écrivait, spécialement conçue pour y glisser ses longues jambes. Mais le bricoleur sait aussi se faire surréaliste: lorsqu’il s’aperçoit que la nouvelle baignoire est trop longue, il abat une cloison et prend son bain la tête dans la chambre et les pieds dans la salle de bains. La télévision, elle, a l’écran résolument dirigé vers le mur. Cité Véron, Boris Vian fut un bricoleur heureux mais un romancier amer. Les échecs de “L’écume des jours” et de “L’automne à Pékin” l’avaient profondément atteint. « Je suis venu déjeuner ici en 1954 et j’ai eu le sentiment qu’il entamait une nouvelle période de sa vie », confirme Monsieur D’Hée, l’un des plus célèbres danseurs de be-bop du Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre, dont la silhouette féline hante toujours la cité Véron. « Hot D’Hée » fait partie de cette poignée d’amis qui exhumera les manuscrits inédits, entamera un long travail de réédition, avant de créer la Fondation Boris-Vian, dans les murs mêmes de l’appartement, permettant, longtemps après la mort du romancier, à des gens aussi divers que Serge Gainsbourg ou Lionel et Sylvianne Jospin de venir s’imprégner de la magie particulière des lieux. Sur un mur, on aperçoit encore l’étrange guitare de Boris, une lyre italienne du XIXe siècle. Comment ne pas être ému en songeant que, sur ces cordes, il composa le poignant Déserteur (« Monsieur le Président, je vous fais une lettre… »)?



Son autre instrument fétiche, un cor Raoux en laiton spiralé, avec lequel il aimait « réveiller » ses amis, repose toujours sur une étagère. Inlassablement, entre deux articles pour Jazz Hot et une traduction de Strindberg, Boris rode ses chansons, écrit un opéra, improvise au piano, lit tout ce qui lui passe entre les mains. Sur les rayons de sa bibliothèque, on effleure avec émotion des romans de Marcel Aymé dédicacés et un dictionnaire d’argot, des revues d’aviation et des manuels de graphologie et de vieux livres de cuisine. Le 6 bis cité Véron devient vite un rendez-vous du monde de la musique et des lettres: on y croise Raymond Queneau et Georges Delerue, Miles Davis et Max Ernst, Henri Salvador et Yves Gibeau…



Le soir, apéritifs aidant, les amis débordent joyeusement sur l’immense terrasse qui vient buter sur l’arrière des ailes du Moulin-Rouge. Le terrain de jeu préféré de Patrick Vian et de Minette Prévert. Car l’auteur de “Paroles” est le voisin direct des Vian. Une profonde amitié va lier le poète et le trompettiste, renforcée par les célébrations potaches du Collège de Pataphysique. Le 11 juin 1959, cité Véron, Henri Salvador est promu « satrape », l’un des nombreux titres honorifiques du facétieux collège.



L’immense terrasse est même rebaptisée « terrasse des Trois-Satrapes », en l’honneur de Boris Vian, Jacques Prévert et Ergé, le chien de ce dernier. Ionesco, Queneau et Siné assistent à l’événement. On boit, on rit, on est heureux comme des « collégiens ». Douze jours plus tard, l’auteur de L’écume des jours claque la porte du 6 bis, cité Véron, pour la dernière fois. Les livres de Boris Vian Les redécouvrir est un voyage fabuleux.
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Trouble dans les Andains

Qui a volé le barbarin fourchu ? C'est lors d'une soirée chez la baronne de Pyssenlied que le comte Adelphin de Beaumashin constate qu'on lui a dérobé l'objet qu'il avait dans sa poche. Commence alors le récit déjanté d'une enquête burlesque.

Voici l'adaptation par Nicole Bertolt dans la nouvelle collection Fayard Graffik du tout premier roman de Boris Vian, publié à titre posthume en 1966. Un langage joueur, des personnages improbables, des péripéties rocambolesques, ce récit est un ovni 

Penograf réussit le tour de force de le mettre en images. Ses dessins pétillants, explosifs se jouent des codes de la BD comme Vian se jouait des mots. Il crée tout un univers cocasse et  coloré.. Pour son premier roman graphique, le dessinateur tchèque impressionne !

Cet album est une curiosité. D'abord pour découvrir ce récit de Boris Vian que je ne connaissais pas, ensuite pour apprécier un style graphique original et percutant. 
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Trouble dans les Andains

Foutraque, débridé, obscène, violent, absurde, immoral, poétique, imaginatif, surréaliste : en un mot comme en cent : c'est du Vian. Pas mon préféré (qui reste L'Écume des jours), mais un morceau assez représentatif de l'animal et qui se laisse dévorer.
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Trouble dans les Andains

Entre Vian et Sullivan, ce roman nous propose de l'absurde, et du trash. Un savant alliage des plumes qui se préciseront par la suite dans la vie de l'auteur. Autant dire un grand roman 100% fidèle au grand Monsieur Vian qui laisse présager d'autres chef-d'oeuvres. En un mot, on y retrouve des inventions, des situation et des réflexions absurdes, des jeux de mots des plus délectables sur fond d'enquête ultra-violente. Bref, un must-have read pour tout Vianophile qui se respecte.
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Trouble dans les Andains (BD)





En bref :



Je suis plutôt mitigée sur ce roman graphique, je dois avouer que je ne m’attendais pas vraiment à quoi que ce soit puisque je ne connais pas l’œuvre de Boris Vian, mais ici, c’est tout simplement déjanté ! Un mot me reviendra beaucoup pendant cette chronique, WTF ?



 



Les dessins :



Ils sont comme l’univers, explosif ! Alors les couleurs très criardes m’ont au début vraiment intrigué. Cet orange fluo m’a tout de suite attiré et envahi, il n’y a pas d’autre mot. Il prend une trop grande place cet orange selon moi. C’est explosif et en même temps simple dans le trait du crayon. Les dessins sont du coup un peu au second plan, aussi il m’a fallu être un peu plus concentrée pour admirer les traits en passant outre la couleur. Et je dois avouer, ils sont absolument raccord au roman : mais WTF ?!



 



L’intrigue :



J’ai malheureusement été un peu hermétique à l’humour et aux cocasses. Je suis plutôt très bon public, il y a des scènes qui m’ont fait sourire volontiers, mais aussi certaines qui m’ont totalement décontenancée. L’enquête elle aussi a été cocasse, et ça été peu de le dire !



Mais en fait, l’humour de Boris Vian ici est plutôt dans l’absurde, le grotesque, le presque fou ! On se dit « Mais quoi ?? » ou « Mais attends quoi ?? », et c’est vraiment le mot qui m’est revenu plusieurs fois durant ma lecture, « QUOI ?? ». WTF tout simplement !



 



Pour finir :



Je suis tout de même contente d’avoir lu cet ovni. Je ne pense pas que ça résume ou englobe à lui seul l’œuvre de Boris Vian. J’avais cru comprendre qu’il avait un univers bien à lui, bien personnel. Je pense relire d’autres de ces romans avec un tout autre regard et avec troisième degré ! Quant au dessinateur, j’ai aimé son style même si encore une fois je n’ai pas adhéré à l’orange fluo. Mais ça n’est que mon avis personnel !

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Trouble dans les Andains (BD)

Qui a volé le barbarin fourchu ? C'est lors d'une soirée chez la baronne de Pyssenlied que le comte Adelphin de Beaumashin constate qu'on lui a dérobé l'objet qu'il avait dans sa poche. Commence alors le récit déjanté d'une enquête burlesque.

Voici l'adaptation par Nicole Bertolt dans la nouvelle collection Fayard Graffik du tout premier roman de Boris Vian, publié à titre posthume en 1966. Un langage joueur, des personnages improbables, des péripéties rocambolesques, ce récit est un ovni 

Penograf réussit le tour de force de le mettre en images. Ses dessins pétillants, explosifs se jouent des codes de la BD comme Vian se jouait des mots. Il crée tout un univers cocasse et  coloré.. Pour son premier roman graphique, le dessinateur tchèque impressionne !

Cet album est une curiosité. D'abord pour découvrir ce récit de Boris Vian que je ne connaissais pas, ensuite pour apprécier un style graphique original et percutant. 
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Trouble dans les Andains

Il s'agit du premier roman de Boris Vian, mais il a été publié après sa mort. C'est un livre écrit un peu dans la veine de Vernon Sullivan (pseudonyme de l'écrivain). Dans des chapitres extrêmement courts, l'auteur fait un récit volontairement sans queue ni tête, dont le cours semble aléatoire. Les deux héros sont à la recherche d'un objet non décrit, le "barbarin fourchu". C'est un aimable prétexte pour que Vian se laisse aller à son imagination fertile. Le ton est très pince-sans-rire, l'ambiance absurde et les personnages assez improbables. D'abord, j'ai souri. Puis ça m'a un peu lassé, même si le texte est très court. L'écrivain - encore débutant - est évidemment doué. Mais j'ai préféré, et de loin, un autre roman de Vernon Sullivan: "Et on tuera tous les affreux", qui est écrit dans le même style mais que je trouve plus intéressant et mieux construit.
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Trouble dans les Andains

Premier opus de Vian (il préférait qu’on l’appelle conte plutôt que roman) paru après sa mort. Il est dans la veine potache de Bison Ravi , aussi ne faut -il pas chercher une quelconque profondeur dans cette quête délirante du « Barbarin fourchu »(qui n’est pas un cardinal lyonnais à langue bifide ) ;Juste le plaisir de la rigolade et des trouvailles de langage (« et dans ses lèvres de grenade l’injure prenait la valeur d’une caresse » ) .
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Trouble dans les Andains

Cette parodie déjantée de pulp-fiction est d'après la quatrième de couverture, la toute première infraction de son auteur dans le roman. Toute l'inventivité verbale de Boris Vian déploie déjà sa pleine puissance dans cette narration qui rebondit tout azimut comme du gros calibre sur de la tôle blindée, au risque de rétamer le lecteur d'une balle perdue.

Trouble dans les Andains est déjà un roman à rossignol, c'est-à-dire un roman à clé passe-partout, qui ouvre toutes les portes défoncées par le bison ravi (je veux parler de l'anagramme de Boris Vian qui est comme la silhouette de Hitchcock dans ses films). Mais c'est d'abord un récit burlesque où les parapluies fricotent avec les machines à coudre sur les tables de dissection. Une machine à faire sonner la langue dans des registres inouïs.

" [Adelphin] avait une curieuse manière, bien à lui, de taquiner l’avertisseur de son index spatulé, produisant dans le pavillon de métal une rumeur étrange et personnelle donnant la note de cette attachante individualité". A l'instar des talents de conducteur automobile de son personnage Adelphin, Boris Vian - alors jeune homme sans permis de conduire - conduit le récit avec un chic ravageur tout en poussant le moteur au bord de l'explosion, il garde la maîtrise de son épatante machine à fabuler, sans jamais caler et pour finalement la rentrer gentiment au garage sans accrochage.

Voilà quelque chose d'inspiré comme du jazz; de l'impro jubilatoire sur des clichés rebattus - des péripéties chevillées comme de joyeux chorus narratifs pour le plaisir de rigoler et d'épater la galerie. On ne s'emmerde jamais avec Boris Vian.
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Trouble dans les Andains

Le conte Adelphin de Beaumashin a perdu son barbarin fourchu. Avec l’aide de son ami Sérafinio Alvaraide, du Major et d’Antioche Tambrétambre, il va partir à la quête de cet objet. Une aventure policière lors de laquelle ils trouveront un manuscrit, dont le lien exact avec le reste de l’histoire est difficile à comprendre, puis finalement ce barbarin qu’ils jettent dès qu’ils l’ont trouvé… On ne saura jamais très bien ce qu’est-ce barbarin d’ailleurs. Quelques meurtres, de la natation dans du sang de rhizostomus et des personnages dont les noms sont des anagrammes de Boris Vian et voilà un récit bien absurde relevant plutôt du conte sans queue ni tête. Ce tout premier roman de Boris Vian écrit en 1942, présage bien de la suite de ses écrits. Drôle, mais frisant l’incompréhensible.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Trouble dans les Andains

Adapter une création à ce point foutraque demande un certain culot, qualité dont ne manque pas l'artiste tchèque Petr Novak (alias PenoGraf). Sa transposition en bande dessinée s'affranchit des codes rigides du gaufrier pour composer des planches vivantes et dynamiques. L'inventivité visuelle répond aux expérimentations stylistiques dans un brouhaha halluciné qui fleure bon le jazz.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Trouble dans les Andains

A mon grand désespoir en tant que fervente lectrice de Vian, je me dois d'être honnête. Je n'ai pas vraiment aimé ce bouquin.

Le plaisir que j'ai eu réside dans la langue farfelue de Vian, son goût pour les images impossible à se figurer ou encore le réel amusement que l'on peut voir à travers son écriture. Vian fait un tête-à-queue à la langue française et au bon sens.

Jusque-là, je n'avais cherché un sens à du Boris Vian. Soit il m'apparaissait au bout d'un moment, soit il était évident ou inexistant. Mais dans ce livre, le non-sens est complètement gratuit, sans plus de fil rouge que ça. Le récit est court et rocambolesque certes. Drôle? Certainement. Intéressant? Non je ne crois pas. Boris Vian a une capacité à sortir de romans grotesques des sens d'une poésie incroyable. Ici, je ne le vois pas.

On entrevoit les prémisses de certaines de ses futures oeuvres (je pense notamment au personnage de Sérafinio et son appétit sexuel qui semble insatiable). Les péripéties s'enchaînent sans même qu'on s'en rendent compte, parfois, il faut retourner plusieurs pages en arrière pour tenter d'apercevoir une malheureuse logique, tout ça pour se rendre compte que non, il avait juste envie que là, d'un coup, ce soit la fin de ce bout d'histoire.

Peut-être s'adresse-t-il à un public plus averti? Peut-être n'ai-je pas encore la sensibilité littéraire assez aiguisée? Peut-être simplement que celui-ci est moins bon...



(A toute personne qui lirait cela et qui se déciderait à ne pas lire Vian du tout, grave erreur que vous faites là)

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Trouble dans les Andains

Un opus de Monsieur Sullivan trouvé à la fête du livre de Bécherel que je ne connaissais pas.



Nous y retrouvons les deux compères Antioche Tambrétambre et le Major, à la recherche du barbarin fourchu, objet énigmatique, qui traîne dans son sillage de nombreux cadavres. Sur fond de road trip, l'action nous emporte tantôt sous terre, tantôt sur mer et même dans les airs, tout ça avec un rythme assez soutenu. L'humour de Vian et sa langue génialement foutraque sont bien au rendez-vous mais on a tendance à perdre un peu le fil de l'histoire.



Toutefois, la lecture reste plaisante!
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Trouble dans les Andains

Pas sûre d'avoir tout compris. Assez amusant, carrément loufoque, et des personnages qui tombent comme des mouches lors de règlements de compte, encore plus vite qu'il n'en faut à Ellroy pour zigouiller les membres de la mafia dans American Tabloid. A relire dans quelques années pour découvrir d'autres détails cocasses et jeux de mots.
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Trouble dans les Andains

Attention, attention : atterrissage programmé sur la planète Boris Vian. La chute pourrait être brutale pour les non-initiés. Le premier roman de l'auteur part dans tous les sens et nous entraîne au fil des jeux de mots et des détours dans l'absurde ou le grotesque à travers une enquête dont on ignore plus ou moins qui sont les intervenants.

L'intrigue est basique mais pourtant assez difficile à suivre, mais tous ces passages burlesques sont apportés avec une telle simplicité qu'ils nous surprennent à chaque page ou presque, et c'est pour cela, à mon sens, que l'ouvrage est intéressant.

A relire pour mieux apprécier l'intrigue et ses personnages aux noms, disons, particuliers.
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Trouble dans les Andains

Le livre de l'auteur que j'ai le moins apprécié peut être parce que je ne suis pas parvenue à tout comprendre. J'ai trouvé l'intrigue particulièrement difficile à suivre. On est dans la poésie absurde de l'auteur. A relire dans quelques années afin de mieux comprendre cette oeuvre d'un auteur que j'adore.
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Boris Vian : Le swing et le verbe

Un panorama complet de tous les talents de Boris Vian: poète, musicien, poète, romancier, propagateur du swing, précocité du décès, Bison Ravi pour les intimes.
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