Nicole Spodek est née à Paris, au lendemain de la guerre, de parents juifs survivants de l’occupation et de leur engagement dans la Résistance. Le silence sur l’ineffable est comblé par les histoires, les contes, les chansons. Enfant, pour la faire manger, la famille défilait aux repas pour conter ou chanter. Les images la faisaient se tenir sage, bouche bée, elle buvait les paroles.
Elle en gardera le goût des mots et des idées. Cet intérêt la conduira jusqu’à une thèse de doctorat sur Dostoïevski sous la conduite de Vladimir Jankélévitch qui lui transmet une irrépressible indépendance d’esprit.