LE POULS
Le matin, avant que le soleil n’arrive jusqu’ici
tandis qu’il dépose encore sa bénédiction
d’or sur les cimes des montagnes,
je descends au jardin. Je me penche sur
mon rosier blanc
et le jaune, je me penche sur
mon rouge et mon blanc
géranium.
Et quel que soit
la tige que je prenne (comme si
Dieu m’avait tendu sa main)
j’entends son pouls.
/Traduction N. Lygeros