Certaines déclarations de Mao me choquaient [...] Je me souviens qu'il me demanda un jour: ''Camarade Khrouchtchev, que pensez vous de notre slogan ''Laissons fleurir cent fleurs'' ?'' Nous avions fait exprès de ne rien publier dans notre presse au sujet de ces cent fleurs. Mao n'était pas idiot: il avait compris que notre silence signifiait notre désaccord.