La mort est une drôle de chose. Pas vraiment drôle, et même pas drôle du tout, mais étrange. Elle devrait s’annoncer par un vacarme, envoyer des messagers funestes aussi assourdissants que des mitraillettes. Au lieu de quoi elle rôde comme un voleur, elle attend qu’un pied s’avance sur la chaussée quand le feu est vert, ou qu’une seule cellule rebelle dans notre corps décide soudain de semer le chaos. La mort guette, ronge son frein avant de frapper, et quand elle porte son coup, rien n’est jamais plus pareil.