On me viole, on me fait mal en m’obligeant à passer des minutes loin de toi. Je ne veux plus respirer que toi, par toi. Toi, moi, toi et moi, notre amour, nos silences, notre pudeur, notre force sombrent dans la mort. Je mange goulûment notre vie, je dévore nos restes. Je nous enferme dans ma mémoire, pour des années, des siècles, pour ce qui me reste à vivre sans toi…