Ils sont assis, moi debout, ils sont laids, grossiers, tout chez eux est laid, le corps raide et aigre de Gueule d’amour, les bajoues de Babar, sa peau luisante, ses dents noircies par les cachous, les cheveux brossés en arrière de Gueule d’amour, leurs sales tronches, ils attendent, j’essaie de les imaginer jeunes, beaux, amoureux, bébés, ils n’ont pas pu être un seul jour de leur vie agréables à voir, Babar s’éponge, Gueule d’amour a entrouvert la bouche, avancé la mâchoire inférieure, un petit bouledogue, tout fripé, tout inutile.