La crise économique qui secoue Hollywood entre 1969 et 1971, ainsi que la montée d'un fort sentiment antiaméricain alimenté par les théories de l'impérialisme culturel et l'opposition à la guerre du Vietnam entraînent un repli sur les productions américaines et sur le marché intérieur. Bien que les majors continuent d'acquérir des films étrangers pour leurs réseaux de distribution, on peut estimer que ce retrait participe dans une certaine mesure à la diminution des recettes extérieures. De plus, à la fin des années 1970 et le début des années 1980 la force du dollar contribue à diminuer encore le montant total rapatrié aux États-Unis.
Lorsque le scénariste écrit son texte de façon indépendante pour le proposer aux majors (on spec), il a tendance à écrire un texte trés personnel sans trop se préoccuper des demandes du public. S'il le désire, il peut éventuellement se renseigner sur le type de scénarios achetés par les majors et orienter son script dans ce sens.
Au niveau zéro se trouvent les États-Unis, lieu le plus "sophistiqué", puisque l'étalon est ici la culture américaine.
L'influence étrangère à Hollywood se fait sentir de deux façons. Elle peut être une présence directe et visible, avec l'implication financière d'investissements étrangers. Elle peut également se faire par des ventes détournées, moins visibles, avec la prise de compte d'une nouvelle géographie du public.
Ainsi , la campagne publicitaire précédent la sortie parisienne d'Ailen (R. Scott, 1979) , le 12 septembre 1979, prend on compte que le fait que les Français partent sur la côte pendant les vacances.
La mondialisation est donc un phénomène à la fois économique, politique, social et culturel.
Si le cinéma américain influence le monde, il est également influencé par le monde.