Pour la première fois de sa vie, elle pouvait enfin laisser son empreinte quelque part. Elle n'allait certainement pas recréer les décors dans lesquels elle avait vécu jusque-là. Non, cet endroit lui appartenait, à elle et à elle seule. Elle serait responsable de ses erreurs comme de ses succès. Il n'y aurait personne pour comparer ce lieu isolé à l'opulente demeure de sa mère à Beverly Hills, ou à la villa de son père en Provence. Si la chance voulait bien lui sourire, il n'y aurait vraiment personne pour s'intéresser à elle. Et surtout pas les journalistes. Elle pourrait composer en toute sérénité, dans la paix et la solitude.