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Critiques de Norm Breyfogle (10)
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Premier tome d’une assez longue saga paru dans les années 90 et qui fut l’une des plus marquante pour notre chevalier noir préféré. Ici on découvre Bane, qui mets au point un plan très machiavélique en libérant la totalité des patients d’Arkham. Autant dire que Batman aura fort à faire pour coffrer Le Joker, Poison Ivy, Le sphinx etc…



Ce qui marque surtout dans ce premier tome c’est de voir à quel point Batman dépérit peu à peu tout au long du tome, pour finir par être totalement brisé par Bane. C’est palpitant, superbement bien narré et dessiné et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. Lorsque le premier tome se termine, on se demande vraiment comment Batman va redresser la situation et comment il va tenir la distance sachant qu’il reste 4 tomes aussi imposants que celui-ci.
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Legends of the Dark Knight : Norm Breyfogle..

Ce tome fait suite à Legends of The Dark Knight: Norm Breyfogle Vol. 1 (épisodes 579, 582 à 594 et 601 à 607 de Detective comics) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais ce serait dommage de s'en priver. Il contient les épisodes 608 à 621 de la série Detective Comics, et les épisodes 448 à 451 et 455 à 459 de la série Batman, initialement parus en 1989/1990, écrits par Alan Grant, dessinés par Norm Breyfogle, encrés par Steve Mitchell, et mis en couleurs par Adrienne Roy. Seul l'épisode 618 de Detective Comics a été encré par Dick Giordano et l'épisode 615 de Detective Comics a été coécrit par Marv Wolfman. Ce tome contient également 4 couvertures supplémentaires dessinées Breyfogle pour les numéros 44 à 451 de la série Batman, et 5 illustrations réalisées pour des entrées du Who's Who (Batmobile, Ventriloquist, Joe Potato, Anarky, Batcave).



À Gotham, Batman intervient dans les loges d'un musicien d'un groupe de rock pour mettre fin à un trafic de drogue. Il se fait estourbir dans la bagarre, et le guitariste est retrouvé mort dans la ruelle avoisinante, avec une coupure de presse scotchée à ses côtés, un courrier des lecteurs se plaignant du trafic de drogue. Batman va enquêter auprès de la vieille dame qui a écrit ce courrier ; pendant ce temps-là Anarky règle son compte à monsieur Bates, PDG d'une usine chimique déversant des polluants dans la rivière de Gotham. Au cimetière de Gotham, Batman assiste à la mise en terre d'Oswald Cobblepot, déclaré mort, le commissaire James Gordon étant également présent. La nuit, 2 hommes de main du Penguin viennent déterrer le cercueil, l'ouvrent et prononcent la phrase code pour le réveiller… en vain. Une nuit, un tigre de Sibérie s'échappe du zoo et se promène en liberté dans le parc avoisinant, faisant une victime. Batman intervient pour le traquer, mais se heurte à Catman (Thomas Blake), et en prime Catwoman (Selina Kyle) vient ajouter son grain de sel, énervée d'avoir été rendue responsable des méfaits du grand félin.



Bruce Wayne a du mal à être à la hauteur de son rendez-vous avec Vicky Vale, pendant qu'un garçon décide de suivre, à son insu, son père dans sa tournée de collecte des ordures ménagères. Batman doit intervenir pour remettre un groupe de jeunes adolescents dans le droit chemin avant que ces jeunes délinquants ne se retrouvent exploités par un gang de bikers. Batman traque un individu qui commet des meurtres selon un rituel surnaturel. Batman se souvient d'un ancien affrontement contre Joker dans un musée. Tim Drake a été pris en charge par Bruce Wayne et Alfred Pennyworth, mais n'a pas eu le droit de revêtir l'habit de Robin ; ses parents Jane & Jack Drake sont enlevés par Obeah Man dans les Caraïbes, alors qu'un individu a siphonné des millions sur le compte des entreprises Wayne. Batman arrête un individu masqué qui vient d'abattre de sang-froid un piéton : il enlève le masque et découvre une femme âgée qui ne sait pas pourquoi elle vient d'accomplir ce meurtre. Vicky Vale réalise un reportage auprès des sans domicile fixe de Gotham. Tim Drake souffre de cauchemars relatifs à la mort de sa mère, dans lesquels apparaissent Joker, Nightwing. Sarah Essen est de retour à Gotham. Un enfant va voir le film La marque de Zorro avec ses parents.



Après The Dark Knight Returns (1986, Frank Miller, Klaus Janson, Lynn Varley), les responsables éditoriaux de DC Comics ont un peu tâtonné avant de trouver les bons auteurs pour les séries mensuelles Batman et Detective Comics. Au bout de quelques épisodes, le tandem Alan Grant & Norm Breyfogle s'est imposé comme un bon choix. Ils ont hérité de la série qui à l'époque était plutôt destinée à raconter des aventures sans trop de lien avec la continuité, celle-ci étant développée dans la série principale Batman. Le premier tome consacré aux épisodes dessinés par Norm Breyfogle montrait des dessins pas jolis et un peu bâclés pour les décors, avec des criminels sans envergure et sans lendemain. Petit à petit, il se dégageait une impression de malaise palpable dans ces aventures (le plus souvent en 2 épisodes) ne contenant que l'essentiel : Batman suit la trace d'un criminel dangereux et sadique. Scénariste et dessinateur racontent une épure de Batman qui n'est encombrée ni par sa vie privée, ni par des personnages récurrents, ni par une envie d'être réaliste. Il ne reste que cette volonté de lutter contre l'irrationalité des criminels, le chaos qu'ils engendrent, l'obscénité de leur anormalité, pourtant très humaine. Ce deuxième tome contient 19 épisodes réalisés par ce tandem, avec l'encreur attitré de Breyfogle : Steve Mitchell. Le lecteur retrouve la colorisation datée d'Adrienne Roy, utilisant encore des couleurs vives héritées de la décennie précédente, et n'étant pas très attachée à retranscrire l'atmosphère de la nuit. Ces choix se révèlent plus pertinents quand il s'agit de souligner la violence des coups avec de l'ajout de rouge.



Les 2 premiers épisodes ont une saveur un peu particulière car Alan Grant introduit un nouveau personnage qui lui tient fortement à cœur et qu'il développera plus avant par la suite avec Norm Breyfogle dans Batman: Anarky (épisodes 608 & 609 de Detective comics, numéro 1 de Batman Chronicles, épisodes 40 et 41 de Shadow of the Bat, minisérie Anarky), puis dans Anarky: The Complete Series toujours avec Breyfogle. Le lecteur retrouve une partie de la sensibilité politique d'Alan Grant, mais amoindrie par rapport à ses histoires pour Judge Dredd. Dans les aventures suivantes, ses scénarios oscillent entre des histoires convenues, surtout quand il est gêné aux entournures par des ennemis emblématiques de Batman comme Penguin ou Scarecrow, et des récits plus sensibles comme la délinquance juvénile, la production d'ordures ménagères, la persécution d'un simple d'esprit par une foule sous le coup de l'émotion, ou également les retrouvailles tranquilles entre Sarah Essen et James Gordon. Mais le lecteur ne retrouve que momentanément la puissance du grotesque présente dans les premiers épisodes du tome précédent.



Au vu du titre de l'ouvrage, le lecteur est avant tout venu pour l'artiste, pour son interprétation de Batman. Comme dans les épisodes précédents, Norm Breyfogle ne s'intéresse pas beaucoup aux décors, se contentant de formes simples et même souvent simplistes pour les bâtiments, et ne les représentant bien souvent qu'en ouverture de scène pour poser le décor, sans trop s'en préoccuper par la suite. Gotham donne souvent l'impression d'être en carton-pâte avec juste des parallélépipèdes rectangles posés de manière géométrique, l'espace entre 2 faisant office de rue. Il ne faut pas s'attendre à des architectures sophistiquées ou même diversifiées, à un urbanisme réaliste (des trottoirs réduits à leur plus simple expression, c’est-à-dire une ligne pour les séparer de la chaussée), et mieux vaut ne pas s'offusquer de la représentation d'une ville haïtienne, tout juste plus qu'un village avec des rues en terre battue. Le faible degré de réalisme est encore affaibli par la mise en couleurs restée bloquée dans les années 1970. De temps à autre, l'artiste se donne plus de mal pour une pièce de bureau ou pour les fauteuils dans un cinéma, mais c'est assez rare.



Par contre, Norm Breyfogle rompt avec les spécificités graphiques des années précédentes pour les personnages. Il ne recherche pas une forme de beauté passe-partout, ou de détourage arrondi et adouci. Les protagonistes portent la marque de l'âge (à commencer par James Gordon avec des traits marqués), arborent des expressions peu amènes, et des physiques banals pour les civils. De ce point de vue, Batman évolue dans un monde un peu plus réaliste que les autres comics de superhéros de cette époque. Par contre, Breyfogle continue d'utiliser les expressions de visage exagérées pour accentuer le caractère dramatique des réactions. Au fil des épisodes, le lecteur se rend compte que la force de l'artiste réside dans le mouvement des scènes d'action et dans les représentations de Batman marquées d'une touche d'expressionnisme. Norm Breyfogle construit son découpage sur mesure pour chaque scène d'action : cases de la largeur de la page, petite case en insert dans une grande, cases en trapèze ou en triangle, Batman représenté plusieurs fois dans une même case pour décomposer les phases de son mouvement, Batman passant d'une case à l'autre en franchissant la bordure, etc. Au fil des épisodes, le lecteur constate que Breyfogle ne se contente pas de piocher dans un stock de trucs et astuces de mise en scène, car il n'y a pas de répétition ou de systématisme dans les effets. Régulièrement Batman prend des allures mythologiques, que ce soit par la grâce de ses prouesses physiques, par sa stature massive (légèrement exagérée), par ses yeux blancs dans un masque entièrement noir, par sa cape plus expressive qu'un tissu normal, et dont la longueur s'adapte à sa pose. Malgré les couleurs et quelques rares poses empruntées à d'autres artistes (Jim Aparo ou Gene Colan), Norm Breyfogle réussit à donner son interprétation de Batman, un individu plus grand que nature, une force au-delà du commun des mortels.



Selon toute vraisemblance, ce tome attirera un lecteur déjà bien au fait de ce qu'il vient chercher. Alan Grant est en vitesse de croisière dans les scénarios, parfois un peu embarrassé par les ennemis emblématiques de Batman, souvent plus à l'aise avec le crime de rue. Norm Breyfogle bénéficie de l'encrage adapté de Steve Mitchell, et s'est approprié le personnage de Batman, se montrant très inventif et imaginatif dans les scènes d'action.
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Batman: Last Arkham

Ce tome comprend les épisodes 1 à 4 d'une série lancée en 1992, et qui forment une histoire complète. Elle est écrite par Alan Grant, dessinée et encrée par Norm Breyfogle, mise en couleurs par Adrienne Roy, avec des couvertures de Brian Stelfreeze.



Les prisonniers enfermés à l'asile d'Arkham sont transférés dans un autre établissement, le temps que les travaux de modernisation soient effectués. Jeremiah Arkham (le neveu d'Amadeus Arkham, le fondateur de l'asile) supervise le chantier exécuté par l'entreprise de M. Hiram. Il s'assure que toutes les vieilleries (vestige du passé) sont détruites, à commencer par les journaux d'Amadeus Arkham. Une fois les travaux achevés, les prisonniers réintègrent l'asile d'Arkham (sans évasion, fait rarissime), et Jeremiah Arkham peut mettre en œuvre ses méthodes de thérapie, de nature coercitive et même brutales. Il est convaincu que les pensées sont assujetties au comportement. En imposant un comportement "normal" (y compris par la force si nécessaire), les pensées suivront et les patients seront sur le chemin de la guérison. Parmi les patients bénéficiant de son suivi personnalisé, se trouvent Cornelius Stirk, Everard Mallitt, Jonathan Crane (Scarecrow), Aaron Helzinger (Agmydala), et Victor Zsasz. L'établissement accueille également un autre malade cagoulé (et enchaîné pour son bien) qui bénéficie également d'un suivi personnalisé et d'une bonne dose de brutalité pour le remettre sur le droit chemin : Batman.



En février 1988, dans le numéro 583 de la série "Detective comics", Alan Grant (scénariste) et Norm Breyfogle (dessinateur) s'installent durablement pour des histoires de Batman plus noires que celles de leurs prédécesseurs. 4 ans plus tard, leur inspiration ne s'est pas tarie, et les responsables éditoriaux de DC Comics décident de s'appuyer sur cette équipe créatrice régulière pour lancer une nouvelle série consacrée à Batman : "Shadow of the bat".



Dès que le lecteur aperçoit "Arkham" dans le titre, il pense à Arkham asylum de Grant Morrison et Dave McKean, paru en 1989, un récit plongeant dans la folie meurtrière des pensionnaires de l'asile, jouant sur l'angoisse psychologique et la déviance dégénérée des comportements sadiques, avec une imagerie redoutable et adulte. Alan Grant n'est pas Grant Morrison et Norm Breyfogle ne joue pas dans la même cours que McKean, et de loin. Le lecteur plonge dans un comics des années 1990, pas encore déformé par le clonage des styles de Jim Lee et Rob Liefeld, avec encore un pied dans les années 1980. En particulier les couleurs comprennent encore des teintes de la décennie précédente, entre les jaunes vifs, les rouges pétants et les bleus clairs que plus personne ne penserait à utiliser de nos jours, un vestige d'une époque où la technologie ne permettait que de disposer des 4 couleurs primaires.



Le scénario comporte lui aussi des vestiges d'une narration à destination d'un public plus jeune que ce soit Batman enfermé et conservant sa cagoule (le docteur Arkham étant persuadé qu'il l'enlèvera de lui-même une fois qu'il sera guéri), ou une évasion rocambolesque pendant laquelle Batman échappe aux systèmes de détection grâce à sa cape doublée d'aluminium. Il en va de même pour les dessins qui restent parfois dans un registre enfantin, que ce soit les expressions de surprise systématiquement exagérée, ou les passages secrets à l'apparence simpliste et naïve. Grant et Breyfogle ont donc encore tendance à aménager leur narration pour un public jeune. Lorsque le lecteur découvre Batman enfermé à Arkham, il comprend immédiatement qu'il s'agit d'une mise en scène et le dessin le montrant avec sa cagoule préservant son incognito met surtout en évidence un dispositif artificiel évitant aux créateurs de trouver une solution plus plausible mais plus difficile à imaginer.



Pourtant, même pour un lecteur contemporain, ce récit dégage aussi une sensation de vénéneuse et malsaine destinée à un public plus âgé. Cela commence avec la découverte de la maltraitance des prisonniers, des brutalités où le lecteur peut voir la souffrance des individus, infligées en toute connaissance de cause par les gardiens. Les dessins de Breyfogle avec des mouvements souvent accentués par des lignes de fuite exagérées (un peu à la manière de Carmine Infantino) augmentent la sensation d'angoisse de la victime et la force de l'impact des coups. Le personnage de Victor Zsasz apparaît pour la première avec cette histoire. Alan Grant a le chic pour prendre un concept simple (un tueur en série dépourvue d'empathie et s'infligeant une cicatrice à chaque meurtre) et pour en faire un personnage abject répugnant, et inquiétant, du fait de son comportement contre nature. À nouveau l'exagération des dessins de Breyfogle et la mise en scène de l'ascendant psychologique de Zsasz sur Jeremiah Arkham étoffe le personnage au-delà du simple cliché. Les meurtres qu'il commet mettent mal à l'aise dans leur crédibilité et les souffrances qu'ils génèrent. Grant prend soin de montrer les conséquences de ces morts sur leur entourage. Le récit n'est déjà plus dans le simple coup de couteau dramatisé, avec le coupable arrêté à grand renfort de coups poings, sans blessures apparentes. Si Grant et Breyfogle ne se vautrent pas dans le sensationnalisme, ils réussissent à mettre en scène des crimes effrayants dans leur banalité et leurs conséquences.



En regardant de plus près, le lecteur se rend également compte que les créateurs sont plus finaux qu'ils n'en ont l'air. Alan Grant évite l'écueil de raconter une histoire 100% superhéros. Il y a bien une apparition de Robin, et une participation active de Nightwing, mais l'aspect superhéros se limite surtout aux costumes un peu voyants. Pour le reste, leurs actions relèvent de personnages d'aventure traditionnel, pas de superpouvoirs. Les individus normaux tiennent une place aussi grande que Batman et même plus. Il faut attendre le milieu du premier épisode pour voir apparaître le premier héros costumé. Breyfogle s'avère très doué pour dessiner des individus normaux expressifs et plausibles. Il sait tout aussi bien insérer quelques images iconiques de Batman ou de Nightwing pour donner sa dose de superhéros au lecteur (en particulier Batman en train de pauser, ou un gros plan sur ses yeux sans pupilles dans un masque tout noir). Lors des scènes d'action, il insuffle du mouvement grâce à ces lignes de fuites, des angles de vue penchés et une forme de représentation qui fait parfois penser à Gene Colan, ainsi qu'un découpage de cases en trapèzes s'écroulant les unes sur les autres dans un mouvement impressionnant. Enfin Breyfogle et Grant glissent un ou deux moments de comique sarcastique tel Zsasz laissant tomber sa couverture pour apparaître nu comme un ver de manière frontale... avec un phylactère masquant ses bijoux de famille.



"The last Arkham" est un bon témoin de son époque, dans une phase de transition pour les comics qui s'éloignent de leur public initial d'enfants, pour cibler un public d'adolescents plus âgés et de jeunes adultes. Alan Grant et Norm Breyfogle ont conservé quelques uns des tics spécifiques aux comics d'antan, mais ils ont déjà introduit une dimension beaucoup plus adulte et plus glauque. Le tueur en série Zsasz n'a rien de drôle, et son intensité dépourvue d'empathie fait froid dans le dos. Quelques années plus tard, ils développeront un personnage secondaire de la série Batman : Anarky.
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

En planifiant l'évasion de tous les criminels de l'asile d'Arkham, Bane exécute le premier mouvement d'un plan minutieusement pensé. Son objectif est simple : détruire physiquement et mentalement le chevalier noir. Acculé, exténué, Batman est contraint de faire appel à ces dernier forces pour finalement s'avouer vaincu, pour la toute première fois.



J'ai eu ce livre pour Noël et étant un grand fan de Batman, je l'ai dévorer d'un coup. Ces épisodes on été créer et dessiner à partir de 1993, de superbe dessin d'époque, aux couleur disco. Le scénario des épisodes est bien ficelé pour la plupart, bien que certains sois un peut enfantin sur les bords. Ensuite, l'ambiance est génial, on y voit un Batman affaiblie et dépassé par les évènements, Bane est un véritable génie du mal et s'ajoute à cela sa force déjà grande, booster avec le sérum du venin.

Ensuite pour tout ceux qui aiment l'univers du chevalier noir, on à la chance de voir s'échapper tout les anciens criminel psychopathe de l'asile d'Arkham. Le joker, l'épouvantail, killer croc, le ventriloque... Ils y sont tous et tous vont détruire le Batman petit à petit.



Cette album, édité par Urban comics, est magnifique, tant par son contenue que par l'édition. Si vous aimez les dessin d'époque, et l'ambiance qui va avec vous serez combler. En outre, je conseil, cette album à tous ceux qui débutent les comics, et notamment ceux du chevalier Noir. Mais pour, tous les amoureux du dessin moderne et des histoires complexe, je ne le recommande pas. Vous ne trouveriez pas ce que vous rechercher dans une rééditons d'il y a 20 ans.



Donc : Pour ma part, j'ai adoré, d'ou ma note de cinq. il ne mérite peut être qu'un quatre mais pour un fan comme moi, j'ai décidé de mettre le maximum, car j'ai été comblé. Je continuerais cette saga rééditer par Urban, avec plaisir. (ce tome est le premier sur cinq de prévue, donc une longue série à suivre).
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Cette saga tient en trois mots : indispensable, indispensable et… indispensable !
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Suite au succès commercial de La mort de Superman (dont le scénario est totalement creux et tient en une ligne), DC décide de mettre à mal le héros de Gotham City en le confrontant également à ses propres limites. C’est ainsi que naît « Batman – Knightfall », une imposante saga, publiée entre 1993 et 1995, qui inspira Christopher Nolan pour son long métrage The Dark Knight Rises.



Profitant de la sortie du troisième volet de la trilogie de Nolan, Urban Comics décide donc de publier cette saga écrite par Chuck Dixon et Doug Moench et dessinée par Jim Aparo, Graham Nolan, Norm Breyfogle et Jim Balent. Le premier tome de cette série prévue en cinq volumes reprend les épisodes Batman #489 à #497 et Detective Comics #659 à #663.



Les premiers épisodes font office de prologue et permettent de découvrir un Batman affaibli, tant mentalement que physiquement. Le protecteur de Gotham est au bout du rouleau, sous traitement auprès du Dr Shondra Kinsolving et se faisant même remplacer par Jean-Paul, alias Azrael, pour arpenter les rues de la ville en costume de chauve-souris. Si ces premiers numéros montrent un Bruce Wayne déprimé, proche du “burnout”, ils mettent également en scène l’homme qui parviendra à briser le Dark Knight et qui est magistralement interprété par Tom Hardy au cinéma : Bane ! Si cet ennemi de Batman vous est inconnu, il est fortement conseillé de d’abord lire La revanche de Bane, publié au sein de la collection DC Nemesis d’Urban Comics et revenant sur les origines du célèbre vilain.



Cette mise en bouche est immédiatement suivie de l’arc Knight Fall, mettant à exécution le plan machiavélique de Bane. Ce dernier va libérer tous les criminels de l’asile d’Arkham afin de détruire physiquement et mentalement le Chevalier Noir, avant de lui apporter le coup fatal. Si le dénouement ne réserve que peu de surprises, surtout si l’on jette d’abord un œil à la couverture de l’album, cette lente descente aux enfers de Batman s’avère parfaitement maîtrisée, avec un adversaire intelligent et redoutable qui l’observe dans l’ombre alors qu’il affronte un à un tous ses pires ennemis. La police est totalement débordée et la folie s’empare de Gotham lorsque les pires méchants de l’univers de Batman, tels que le Joker, le Ventriloque, Zsasz, Amygdale, l’Épouvantail, le Sphynx et Poison Ivy se retrouvent en liberté et armés jusqu’au dents. Batman est à bout de force, doit faire appel à ses dernières forces pour contrer toutes ces menaces et perd progressivement pied au fil des pages. Le fait de voir Batman affronter ses pires ennemis permet également de mettre en avant l’intelligence de cet adversaire qui élabore une stratégie à long terme alors que les autres vilains n’obéissent souvent qu’à leurs pulsions primaires.



Visuellement, ces épisodes ont un côté « old school » qui contraste certes avec la modernité des images du film de Nolan, mais cela colle parfaitement à l’ambiance sombre et pessimiste du récit.



Bref, un très bon premier tome, où Batman trouve enfin un adversaire à se mesure, comme en témoigne cette couverture et la dernière phrase de l’album :



« Te voilà brisé et fini. »



Retrouvez d’ailleurs ce comics dans mon Top de l’année et dans mon Top du mois !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Batman Beyond tome 2

Ce second tome est, comme le premier, une lecture agréable et distrayante, qui ravira plus particulièrement les amateurs du dessin animé.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Batman Beyond tome 2

L’intrigue manque de profondeur, et apparaît parfois trop simpliste malgré des situations problématiques et potentiellement intéressantes.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

EXTRAIT "Il aura fallu qu'un film sorte, et qu'un nouvel éditeur prenne en main la destinée du catalogue DC Comics en France, pour qu'enfin, la saga Batman Knightfall nous soit proposée en VF. Cette historie est concomitante à la mort de Superman. L'éditeur avait décidé de maltraiter ses deux grandes légendes, à cette époque. Superman mort, et Batman brisé. Mais cet évènement majeur pour le personnage ne nous avait jamais été proposé. Lourd manque, que les éditions Urban Comics rattrapent à l'occasion de la sortie du film Batman Dark Knight Rises en ce mois de juillet, en ce jour, même. J'avais hâte de découvrir tant la saga que le film qu'elle a inspiré. Parlons dessins et papier, pour commencer."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

C'est très efficace et rondement mené, on ne s'ennuie à aucun moment, l'intrigue avance bien, et, malgré cet effet de répétition, c'est très bon !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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