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3.96/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 1/09/1881
Mort(e) le : 27/03/1946
Biographie :

Né à Paris, le 1er septembre 1881.
Après des études secondaires au lycée Voltaire et au lycée Charlemagne, Octave Aubry suivit les cours d’histoire des grands maîtres de l’époque, Albert Sorel, Albert Vandal et Anatole Leroy-Beaulieu. Il voyagea et fit plusieurs séjours prolongés à l’étranger, en Angleterre et en Espagne, avant d’entamer en France une carrière dans les lettres. Il publia d’abord un recueil de vers, De l’amour, de l’ironie, de la pitié et un essai sur L’Indulgence et la Loi.
Passionné par l’histoire, il se consacra ensuite à l’écriture de romans historiques (Louis XVII, Bonaparte et Joséphine, Le Coup d’état de Brumaire, le Roi perdu, Marie Waleska, Le Lit du roi, Gaspard Hauser) et produisit également plusieurs ouvrages d’érudition consacrés aux grands personnages historiques du XIXe siècle : Napoléon III, L’Impératrice Eugénie, Une histoire du Second Empire, Le Roi de Rome, La Vie privée de Napoléon, La Révolution française. Il a publié également Le Voyage à Sainte-Hélène, ouvrage pour la rédaction duquel il poussa la conscience professionnelle jusqu’à séjourner dans l’île pendant plusieurs semaines.
Sa bibliographie montre bien que l’épopée napoléonienne fut son sujet de prédilection.
Octave Aubry fut élu à l’Académie française le 14 février 1946, par 18 voix sans concurrent au fauteuil de Mgr Baudrillart ; mais il ne fut jamais reçu car il mourut la veille du jour où il devait soumettre son discours de réception à la commission de lecture.
Mort le 27 mars 1946.
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Source : http://www.academie-francaise.fr
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Ses joues luisaient de larmes. Alors, on l'entraina vers l'arrière. Un de ses généraux, Soult peut-être, lui dit :
- Non, sire, l'ennemi est déjà trop heureux !
Il s'en alla au pas dans le long crépuscule d'été. Rechargeant leur fusil, des grenadiers criaient :
- Nous nous ferons tuer ! Mais sauvez-vous !
Autour de lui l'armée en désordre s'écoulait déjà comme un fleuve. Il suivit cette cohue par les chemins détrempés, vers le pont de la Dyle, vers Genappe, vers Quatres-Bras, vers Charleroi, toute la nuit. Il était si las que, sans Gourgaud qui le soutint, il fût tombé de cheval. A plusieurs reprises, sortant de son accablement, il essaya d'arrêter quelques cavaliers pour organiser un noyau de résistance. Mais le flot était trop fort. Il n'y avait plus de soldats, seulement des hommes dissous par la fatigue et la peur...
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"Je n'ai vu que vous, je n'ai admiré que vous, je ne désire que vous. Une réponse bien prompte pour calmer l'ardente ardeur de
N."

Ce billet, d'une écriture heurtée, presque illisible, Marie l'avait trouvé chez elle, au retour du bal offert par le Prince Joseph Poniatowski. Elle le jeta au feu. A quelle femme croyait donc s'adresser Napoléon ?
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Une multitude muette se presse dans les jardins. Là-haut, dans une salle dorée, le front contre la fenêtre, un homme au visage pâle, en uniforme de chasseur de la Garde, craint, espère et se tait. Soudain, à deux mots glissés à son oreille, il se redresse, la main sur le coeur pour en comprimer les battements et, courant, disparaît. Quelques longues minutes passent. Le canon tonne, la batterie des Tuileries à laquelle répond la batterie de Vincennes. Dans la foule, les hommes se découvrent. Tous comptent. Dix-huit, vingt, vingt et un coups ... Si le canon s'arrête, c'est une fille. Un vingt-deuxième coup part. Un fils est né à Napoléon ! Alors une acclamation brutale, terrible, ébranle les vitres du palais. Et l'Empereur, les joues mouillées de larmes, vient embrasser Marie-Louise et s'agenouille près de l'enfant.
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A Pauline Borghèse
6 avril 1804

Madame et chère soeur, j'ai appris avec peine que vous n'aviez pas le bon esprit de vous conformer aux moeurs et aux habitudes de la ville de Rome ; que vous montriez du mépris aux habitants, et que sans cesse vous avez les yeux sur Paris. Quoique occupé de grandes affaires, j'ai cependant voulu vous faire connaître mes intentions, espérant que vous vous y conformerez.
Aimez votre mari et sa famille, soyez prévenante, accommodez-vous des moeurs de la ville de Rome, et mettez-vous bien dans la tête que si, à l'âge que vous avez, vous vous laissez aller à de mauvais conseils, vous ne pouvez plus compter sur moi.
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A Joséphine, Milan, le 8 frimaire an V, huit heures du soir
(28 nov 1796)

Adieu, femme adorable, adieu, ma Joséphine. Puisse le sort concentrer dans mon coeur tous les chagrins et toutes les peines ; mais qu'il donne à ma Joséphine des jours prospères et heureux. Qui le mérite plus qu'elle ? Quand il sera constaté qu'elle ne peut plus aimer, je renfermerai ma douleur profonde, et je me contenterai de pouvoir lui être utile et bon à quelque chose.

Je rouvre la lettre pour te donner un baiser.... Ah ! Joséphine !... Joséphine !....
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Ordre du jour
12 mai 1802

Le grenadier Gobain s'est suicidé par des raisons d'amour ; c'était d'ailleurs un très bon sujet. C'est le second événement de cette nature qui arrive au corps d'armée depuis un mois.
Le Premier Consul ordonne qu'il soit mis à l'ordre de la Garde :
Qu'un soldat doit savoir vaincre la douleur et la mélancolie des passions ; qu'il y a autant de vrai courage à souffrir avec constance les peines de l'âme qu'à rester fixe sous la mitraille d'une batterie.
S'adonner au chagrin sans résister, se tuer pour s'y soustraire, c'est abandonner le champ de bataille avant d'avoir vaincu.
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(publié en juin 1941)
Peut-être est-ce Napoléon qui peut nous servir de meilleur tonique. Mort voilà cent vint ans, il domine encore la pensée universelle. Il demeure le professeur d'énergie des âges modernes. Ce petit lieutenant qui devient le maître du monde représente notre espèce dans ce qu'elle a de plus viril et de plus complet. Heureux, il a été heureux. Peut-être a-t-il été même -je le dis en tremblant, car c'est un tel mystère- le plus heureux des hommes. Parce qu'il s'est accompli entièrement.
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Au Comte de Provence
7 septembre 1800

J'ai reçu, Monsieur, votre lettre ; je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France ; il vous faudrait marcher sur 100 000 cadavres. Sacrifiez votre intérêt au repos et au bonheur de la France. L'histoire vous en tiendra compte.
Je ne suis pas insensible aux malheurs de votre famille. Je contribuerai avec plaisir à la douceur et à la tranquillité de votre retraite.
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