Devant elles, c’est la vie qui s’allonge, obscure et froide, une vie de sacrifices et d’effacements ; des vieillards mourants, les plus pauvres des pauvres, qu’on choisit pour ses frères ; ce sont les heures monotones et insipides, les jours où ne luira sur leur âme pas un seul petit rayon, et les nuits sans repos, et les semaines si banales et si mornes, et des mois, des années de tout cela, et la vie toujours recommençante au contact des tristesses douloureuses de la Mort…