Cinq heures du soir, c’est l’heure où le jour ferme ses portes /
où plus rien ne peut arriver de tangible /
On s’approche du mur, on tâtonne, les mains pâles /
on trépasse un peu, on s’enroule /
Cinq heures du soir, c’est l’heure où la douleur s’incruste /
le cœur pèse dix tonnes dans le corps translucide /
Les pas sont des chaussons, les poings sont des moufles