Entre les quatre murs, à l'origine, rien,
On ne sait où placer la porte.
Ce petit ermitage, vide, vide et calme,
Clarté de lune et vent pur balaient les nuages blancs
Au coeur du printemps, journées infinies : toutes affaires cessent,
Le vent fouette les fleurs des poiriers: neige plein la cour.
De beaux arbres se penchent sur l'auvent : entrelacs des ombres,
En se promenant on fredonne, soi-même tout réjoui.
Avoir la passion de voir la Voie, c'est s'égarer dans la Voie,
Vouloir à tout prix chercher la paix tourne en inquiétude.
On atteint la paix par l'oubli de la paix, voir par l'oubli de voir :
Une fois cela compris, tout est simplifié.
Soudain, la rencontre de l'Ami, et aux lèvres le sourire,
Les six fenêtres désormais, éternellement neuves de joie.
Peu importe maintenant le regard des autres hommes:
Quatre murs, vent pur, trésor au-delà de tout !
"Ermitage du Vide"
Entre les quatre murs, à l'origine, rien,
On ne sait où placer la porte.
Ce petit ermitage, vide, vide, et calme,
Clarté de la lune et vent pur balaient les nuages blancs.
"L'homme de la Voie du non-faire"
L'homme de la Voie du non-faire, sans souci,
Nulle part ne laisse de trace.
Il va parmi bruits et apparences,
Hors bruits et apparences, il a grand air.
Ode au hwarang Kipa
Se frayant un chemin
La lune apparaît,
Où va-t-elle, à la poursuite des nuages blancs ?
Sur l’onde bleue du ruisseau
Voici l’image du hwarang Kipa !
Au fond du lit du ruisseau Iro les cailloux,
On désire atteindre le fond du cœur
Qu’en lui gardait le hwarang.
O, branches du pin si hautes !
Maîre, qui ignorez les frimas !
Chanson de Cheoyong
A la capitale au clair de lune
Je me suis diverti jusqu’au cœur de la nuit.
De retour chez moi, que vois-je dans mon lit ?
Quatre jambes !
Ceux deux-là sont à moi,
A qui les deux autres ?
D’habitude ce sont les miennes,
On me les a prises — que faire ?