Lorsque je lui demandai ce qui lui arrivait la nuit, il me répondit très ouvertement que, lorsqu'il se réveillait dans son sommeil, il trouvait toujours à côté de lui dans le lit une jambe morte, froide et poilue, dont il ne comprenait ni ne supportait la présence ; de son bon bras et de sa bonne jambe, il essayait alors de la pousser hors du lit et, bien sûr, le reste de son corps suivait.