Et, en même temps me remontait à la mémoire ce jour où mon amie Marie-Francoise et moi avons interviewé Michel Sardou. Il nous avait reçues en peignoir blanc, et, quand il s'était assis, jambes croisées, on avait vite vu qu'il ne portait rien en dessous. Alors, pour ne pas céder au fou rire, il avait fallu remonter la tête à toute allure, du carnet avec nos questions posé sur nos genoux vers le visage de Michel Sardou, sans s'attarder sur son entrejambe. C'était le bon temps. Jean d'Ormesson m'a toujours reçue habillé.
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