Il faudrait être Jacques Dufilho lui-même récitant un texte de Françoise Dorin elle-même, pour dire, sans brusquerie, avec gentillesse, pourquoi L'Intoxe dans son ensemble, tout compris, n'est pas un sommet de l'art du théâtre. Laissons cela. Françoise Dorin a son public, un public si courtois, si affable, si fidèle, qu'il n'ose même jamais demander à Françoise Dorin de se forcer quand même un peu les méninges, parfois, pour donner dans la soirée, un peu plus que deux ou trois bonnes scènes bien gaies, bien braves. L'indulgence elle aussi a ses mauvais côtés.
Michel Cournot, Le Monde du 09/11/1980 [à propos de la pièce L'Intoxe de Françoise Dorin]
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