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Note moyenne 3.32 /5 (sur 82 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 19/05/1948
Biographie :

Olivier Barrot est journaliste, écrivain, producteur et animateur de télévision français.

Animateur culturel en charge du cinéma à la Maison de la Culture de Créteil entre 1968 et 1976, il crée les Cinécures. Olivier Barrot prend la charge de la Semaine de la critique du Festival de Cannes en 1975 et 1976.

Il entame ensuite en 1979 une carrière télévisuelle, comme producteur à Gaumont, la SFP et à International TVD En 1981, il devient chef du service des coproductions de TF1, avant de prendre la direction de la société Images Ordinateurs (IO) en 1983. L'éditeur Calmann-Lévy l'embauche en 1985 comme conseiller littéraire, poste qu'il occupe ensuite chez Jean-Claude Lattès entre 1989 et 1994.

En parallèle, à partir de 1980,il collabore en tant que journaliste aux pages "livres" et "voyages" du journal Le Monde, et sur Canal + aux émissions Demain entre 1988 et 1990, et La Grande Famille, entre 1990 et 1992. Depuis 1991, il produit et présente le court magazine littéraire quotidien de trois minutes "Un livre, un jour" sur FR3 devenu France 3 et TV5 Monde. En 2009 est célébrée la 4000è émission. La même année, il crée "Un livre toujours" émission hebdomadaire consacrée aux livres en format de poche.

Il est depuis 2008 maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris où il donne un cours intitulé "Culture, affaire d'État", enseigne le cinéma et le théâtre à l'Université de Montréal (UdM), et la littérature à NYU à "La maison Française" où il invite chaque mois un écrivain.

Radio Classique l'accueille dans "Destination classique" pour deux heures d'émission chaque samedi.
Il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages autour du cinéma, du théâtre, du voyage et de la littérature.

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1 livre 1 jour présenté par Olivier Barrot Le voyage en Savoie - Maurice Chappaz


Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Le dernier cours est toujours un peu mélancolique. Demain, vous ne serez plus des élèves, vous serez des premiers prix. Vous irez, les uns au français, les autres sur les Bouleverds. Ceux qui n'ont pas de talent iront au cinéma.

Lambertin (Louis Jouvet) à ses élèves dans "Entrée des artistes" , 1938.
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Ils se sont tant aimés, ces deux-là. Lucien Guitry et son fils cadet, Sacha, se ressemblaient fort, ne plaçaient rien au dessus du travail et du Théâtre. Mimétisme, influence, identité même. Les deux sont de grands gaillards ; le père, plus sanguin, le fils, plus ironique.
Des natures l'un et l'autre, cependant.
Le premier interprète aussi bien le répertoire que les contemporains, l'autre ne jouera jamais que ses propres pièces.
Entre eux, une admiration réciproque, un éclat héréditaire.
(présentation de "Le fils", premier chapitre du volume paru aux éditions "Gallimard" en 2007)
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On ne sort pas indemne de la fréquentation précoce de la littérature. Dans une de ses pièces les plus noires, -Un sujet de roman-, Sacha Guitry dit à peu près que la littérature rend fou parce que c'est ce qu'il y a de plus beau. Fou, je ne sais. Mais qu'elle soit ce qu'il y a de plus beau, j'en ai la conviction. (p. 17)
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Comme klee, avec qui il s'adonne volontiers au violon, Feininger ressent intuitivement l'absolue supériorité de la musique sur les autres arts, peinture comprise, son immanence. Il parle d'une "soif de sons". (p. 52)
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De ce milieu du monde, agité, frénétique, innombrable, le livre m'isole le temps que je lis. Il me coupe du monde pour me le redonner. (p.10)
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Mesure-t-on suffisamment l'étendue de liberté que confère la lecture ? Daniel Pennac a très bien dit qu'entre les mains de son lecteur, le livre devient le réceptacle du libre arbitre, de l'imaginaire, de la fantaisie de celui qui le tient. (...)De ce milieu du monde, agité, innombrable, le livre m'isole le temps que je lis. Il me coupe du monde pour me le redonner. Des milliards d'êtres alentour et un lecteur unique, seul, nécessairement. Quel voyage ! Et quelle éloquente parabole de la condition humaine ! (p.11)
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Bellissime et succulentissime Simone ! Impératrice des fortif's, des bastringues et des guinguettes, sa sensualité, semblable à un fruit parvenu à sa parfaite maturité transforme la vraie Casque d'or en un objet adorable et violemment disputé.
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Les acteurs de l'avant guerre ? Une troupe, unie par le souvenir qu'ils nous ont laissé, et l'ombre de leurs films toujours visibles. Un demi-millier de noms... Certains sont des vedettes encore illustres, d'autres des silhouettes entrevues mais remarquée. Des amis proches.
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Frédérick Lemaître a tâté de la pantomime chez Debureau. À l'Ambigu qui, à l'instar de la Porte-Saint-Martin sacrifie au mélodrame, son succès est éblouissant tant il déploie de verve en dynamitant son rôle lacrymal de L'Auberge des Adrets. Il décide d'adopter une tenue de "vagabond dandy". La Porte-Saint-Martin l'engage aussitôt pour donner la réplique à Marie Dorval dans Trente ans ou la vie d'un joueur de Ducange et Goubaud. Le critique Jules Janin encense les deux artistes dans son feuilleton : "Il avait la violence, elle avait le charme, elle était aimable, il était terrible." Le Romantisme montre le bout de l'oreille. Marie Dorval crée avec éclat Antony. L'auteur, Alexandre Dumas, s'extasie : «Elle fait oublier l'illusion à force d'illusion, [...] ne laisse pas respirer un instant le spectateur, l'effraie de ses craintes, le fait souffrir de ses douleurs et lui brise l'âme de ses cris, au point qu'elle entende dire autour d'elle : "Oh, grâce, grâce, c'est trop vrai !"»

Chapitre Premier - Les boulevards, le Boulevard : 1815-1862
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Des centaines de pages de texte et d'illustrations, c'est un demi-siècle de fréquentation des oeuvres, des gens et des lieux de cinéma qui les a inspirées, et à défaut d'une omniscience encyclopédique, on m'accordera je l'espère un enthousiasme manifeste.
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