Je n'ai pas eu peur, à aucun moment. Mais j'ai compris que la frontière qui sépare le tout de notre vie avec le rien du néant, qui probablement nous attend, est d'une grande banalité, d'une effrayante banalité. Que l'on meure à vingt ans, à quarante ou à cent n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est d'arriver, d'une manière ou d'une autre, à lutter contre le temps.