Il s'était également séparé de son téléphone en l'offrant à un pêcheur, persuadé que plus le téléphone était intelligent, plus son propriétaire devenait abruti. Il en avait eu assez de l'entendre sonner jour et nuit pour l'alerter des dépêches AFP, des publicités et des relevés bancaires. Il ne voulait plus avoir dans le fond de sa poche un postier hystérique, insomniaque et dégénéré. Son progrès personnel était en marche.