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Citations de Olivier Bourdeaut (958)


-Pauline, où sont mes espadrilles ?
Et Maman répondait:
-À la poubelle, Georges ! C’est encore là qu’elles vous vont le mieux !
Et Maman lui lançait:
-Georges, n’oubliez pas votre bêtise, on en a toujours besoin !
Et mon père répondait:
-Ne vous en faites pas, Hortense, j’ai toujours un double sur moi !
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Parlez-lui avec les mains, les yeux et le cœur, c'est encore ce qu'il y a de meilleur pour communiquer !
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-Mon petit, dans la vie, il y a deux catégories de personnes qu'il faut éviter à tout prix. Les végétariens et les cyclistes professionnels. Les premiers, parce qu'un homme qui refuse de manger une entrecôte a certainement dû être cannibale dans une autre vie. Et les seconds, parce qu'un homme chapeauté d'un suppositoire qui moule grossièrement ses bourses dans un collant fluorescent pour gravir une côte à bicyclette n'a certainement plus toute sa tête. Alors, si un jour tu croises un cycliste végétarien, un conseil mon bonhomme, pousse-le très fort pour gagner du temps et cours tres vite et très longtemps. (Page 47)
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Le problème c'est qu'elle perdait complètement la tête. Bien sûr, la partie visible restait sur ses épaules, mais le reste, on ne savait pas où il allait.
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Elle avait réussi à donner un sens à ma vie en la transformant en un bordel perpétuel. Sa trajectoire était claire, elle avait mille directions, des millions d’horizons, mon rôle consistait à faire suivre l’intendance en cadence, à lui donner les moyens de vivre ses démences et de ne se préoccuper de rien.
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Pour que mon écriture aille dans le bon sens, la maîtresse m'a fait envoyé chez une dame qui redressait les lettres sans jamais les toucher et qui, sans outil, savait les bricoler pour les remettre à l'endroit.
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Donnez-moi le prénom qui vous chante ! Mais je vous en prie, amusez-moi, faites-moi rire, ici les gens sont tous parfumés à l'ennui !
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Je mentais à l’endroit chez moi et à l’envers à l’école, c’était compliqué pour moi, mais plus simple pour les autres. [...] Tout le monde faisait des petits mensonges parce que pour la tranquillité c’était mieux que la vérité, rien que la vérité, toute la vérité.
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Un jour par an seulement, ma mère possédait un prénom fixe. Le 15 février elle s'appelait Georgette. Ce n'était pas son vrai prénom, mais la Sainte-Georgette avait lieu le lendemain de la Saint-Valentin. Mes parents trouvaient tellement peu romantique de s'attabler dans un restaurant entourés d'amours forcés, en service commandé. Alors chaque année, ils fêtaient la Sainte-Georgette en profitant d'un restaurant désert et d'un service à leur seule disposition. De toute manière, Papa considérait qu'une fête romantique ne pouvait porter qu'un prénom féminin.
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Page 56
Lorsqu’en Afrique nous avions aperçu une grue blessée sur le bord d’un sentier, elle avait souhaité la garder pour la soigner. Nous avions dû prolonger notre séjour d’une dizaine de jours, puis une fois l’oiseau guéri, elle avait voulu le ramener à Paris, mais elle n’avait pas compris qu’il faille obtenir des certificats, les couvrir de tampons, de signatures, remplir des montagnes de formulaires pour passer la frontière.

- Pourquoi toutes ces dingueries ? Ne me dites pas qu’à chaque fois que cet oiseau survole les frontières, il doit remplir ce formulaire et qu’il doit se coltiner tous ces fonctionnaires ! Même la vie des oiseaux est un calvaire ! avait-elle vociféré, exaspérée, pendant qu’elle matraquait de coups de tampons le bureau du vétérinaire.
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Maman était installée au deuxième étage de la clinique, celui des déménagés du ciboulot. Pour la plupart le déménagement était en cours, leur esprit partait petit à petit, alors ils attendaient calmement la fin du nettoyage, en mangeant des médicaments.
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"Et moi, j'allais devoir apprendre à vivre sans eux. J'allais pouvoir répondre à une question que je me posais tout le temps. Comment font les autres enfants pour vivre sans mes parents ?"
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Un véhicule garé à l'emplacement du sien. Il se redressa, sans accélérer, pour tenter de trouver alentour le propriétaire de cette verrue mécanique qui défigurait son lieu de travail et troublait ses habitudes. Hormis un héron cendré barbotant dans la vase, il ne décela aucun mouvement .

Page42
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"_Le miroir est plus objectif, il juge vraiment, parfois cruellement, mais sans mettre d'adjectif."
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D’elle mon père disait qu’elle tutoyait les étoiles, ce qui me semblait étrange car elle vouvoyait tout le monde, y compris moi. P 12
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Mon père m'avait dit qu'avant ma naissance, son métier c'était de chasser les mouches avec un harpon. Il m'avait montré le harpon et une mouche écrasée.
— J'ai arrêté car c'était très difficile et très mal payé, m'avait-il affirmé en rangeant son ancien matériel de travail dans un coffret laqué. Maintenant j'ouvre des garages, il faut beaucoup travailler mais c'est très bien payé.
À la rentrée des classes, lorsque aux premières heures on fait les presentations, j’avais parlé, non sans fierte, de ses metiers mais je m'etais fait gentiment gourmander et copieusement moquer.
— La vérité est mal payée, pour une fois qu'elle était drôle comme un mensonge, avais-je déploré.
En réalité, mon père était un homme de loi.
— C'est la loi qui nous fait manger! s'esclaffait-il en bourrant sa pipe.
Il n'était ni juge, ni député, ni notaire, ni avocat, il n’était rien de tout ça.
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Nous avons emprunté des trajectoires différentes, ma mère et moi. Elle s'est engagée progressivement sur le chemin de la dépression. Chaque vendredi soir son accablement montait d'un cran, à chacune de mes apparitions elle prenait un coup sur la tête. Je lui faisais peur, elle me faisait pitié. Avant, mon père avait deux belles femmes à la maison, maintenant il croisait un squelette et un ogre qui se détestaient. Sur un plan esthétique, il a beaucoup perdu dans ce croisement des courbes. Bravement, il a remonté ses manches, a fait sauter les capsules de bouteilles de bière et a fait tournoyer les bouchons d'alcool fort. La photo de famille modèle n'a pas seulement jauni à toute vitesse, elle s'est craquelée puis s'est décomposée pour finir en poussière.
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Il y a des gens comme ça qui, quand ils sont allés trop loin, au lieu de s’excuser, de revenir en arrière, se sentent obligés d’aller encore plus loin. C’est ce qu’a fait la Reine Mère.(...) Le problème avec les cons lorsqu’une chose ne marche pas, c’est qu’au lieu d’abandonner, ils accélèrent.
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Cette école ne lui sert à rien, on lui lit des Bibliothèque rose, il n’apprend pas grand-chose, alors qu’avec nous, la nuit, il entend de la belle prose, il disserte des nouveautés littéraires avec des libraires, il discute des choses du monde avec des diplomates, il est chasseur de « gallinette pompette » avec son ami le sénateur, il s’entretien de politique fiscale et de finance internationale avec des banquiers de classe mondiale, il fait la cour à des roturières et des marquises parfaitement conquises, et vous venez nous parler d’horaires à respecter ! Mais vous voulez quoi ? Qu’il devienne fonctionnaire !
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Les ennemis les plus dangereux sont ceux qu'on ne soupçonne pas !
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