C’est à cette période aussi que mon père, à qui je dois énormément pour son intransigeance violente et pour son sens particulier de la liberté, m’a donné un conseil précieux qui, je crois, a contribué à me pousser vers l’écriture : tenir un carnet de vocabulaire et de citations. Cela s’est avéré, étonnement, une des activités qui m’a le plus emballé ces années-là.
Mon père m’avait offert le plus beau des cadeaux : une idée.
Il était très doué pour ce genre de chose, une idée ça vient de loin, c’est profond et surtout ça ne coute rien.