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3.81/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1968
Biographie :

Olivier Cechman est né en 1968 à Paris. Après des études d’anglais, il fait un séjour de plusieurs années aux États-Unis, où il devient concepteur de sites internet avant de revenir en France en 1998. Il a publié deux romans chez H&O : Un garçon à la mode et Un garçon à Seattle.

Source : www.ho-editions.com
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Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
Alors que les autres gamins se souciaient comme d'une guigne de leur apparence et osaient des combinaisons vestimentaires à faire frémir même l'âme la plus charitable, moi, je ne jurais déjà que par les pages "fashion" de Marie Claire. Et ma mère ne s'y trompais pas ! J'avais à peine cinq ans.
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Croyez que devers vous mon cœur ne fait qu'un cri,
Et que si les baisers s'envoyaient par écrit,
Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres !
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
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Nous avons tous au moins deux blessures, plus ou moins présentes et plus moins sensibles. Bien entendu, ces blessures sont enfouies dans le subconscient et ne se manifestent que lorsqu’un évènement extérieur (situation, propos, discussion…) les réactive. Certaines blessures, et notamment celle d’humiliation, offrent un terrain privilégié au développement des complexes. Elles prédisposent à accepter et intégrer des contre-vérités affirmant que nous sommes toujours inférieurs aux autres et que nous ne sommes jamais assez bien. Pour nous protéger, nous adoptons une stratégie visant à minimiser les impacts de la blessure. On parle alors de « masque ». La blessure d’humiliation exposant davantage aux complexes que les autres, c’est celle que nous allons souligner.
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Le passé ne se conjugue qu’au passé On dit que le poids du passé est souvent trop lourd. Mais en réalité, ce n’est pas le passé qui est lourd, c’est la place que nous lui accordons dans notre vie actuelle et les pouvoirs que nous lui octroyons aujourd’hui. Un passé douloureux ne doit servir qu’à une chose : digérer les traumatismes, tirer les leçons éventuelles et faire la paix avec ce qui n’est plus. Combien d’entre nous laissent le passé régir leur vie présente ? Combien d’entre nous retournent invariablement vers leur passé en disant « si j’avais su » ou « c’était mieux avant » ? Or nous n’avons pas le don d’ubiquité, et si nous allons sans cesse dans le passé, nous cessons ipso facto d’être dans le présent.
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Vous connaissez certainement les dictons populaires comme « L’herbe est toujours plus verte ailleurs » ou « On veut toujours ce que l’on n’a pas ». D’ailleurs, qui n’a pas eu envie, une fois dans sa vie, de ressembler à M. Truc ou avoir ce que Mme Bidule possède, en imaginant naturellement que M. Truc et Mme Bidule nagent dans la félicité et que, nous aussi, nous serions les plus heureux du monde si seulement la vie nous avait fait cadeau de leurs attributs ? Mais que savons-nous précisément de la vie de M. Truc et Mme Bidule, hormis ce que l’on voit de l’extérieur et qui n’est que le masque qu’ils présentent ?
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Personne n’envie son voisin s’il est gentil et bienveillant. On n’a d’ailleurs jamais vu quiconque se battre pour acquérir plus de gentillesse ou de bienveillance. Non, on convoite plutôt la nouvelle voiture ou les vacances à Bora-Bora de l’autre. Le matérialisme qui marche main dans la main avec le paraitre. Ainsi, on évolue dans un univers friable où la situation sociale tient lieu d’identité. On organise des mariages grandioses ou des fêtes démesurées où l’on invite tout son carnet d’adresses, à la fois pour épater la galerie et tisser des liens professionnels, on ne sait jamais ce que l’avenir réserve.
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Le vrai danger de la norme appliquée à l’humain est qu’elle exclut d’office une multitude d’individus qui ne rentrent pas dans les cases et se voient rapidement attribuer le statut d’« anormal », c’est-à-dire qui sort de la norme. Par la force des choses, une personne cataloguée anormale est aussitôt mise à l’index, hors du groupe. Cette forme d’ostracisme conduit la personne à se sentir elle-même anormale, puisqu’elle n’entre pas dans la norme, et à développer un sentiment de honte vis-à-vis des caractéristiques qui l’empêchent d’entrer dans la norme. Et ce sentiment de honte se traduit par des complexes.
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Il existe cinq injonctions qui nous conditionnent depuis l’enfance : « fais plaisir », « dépêche-toi », « sois parfait », « fais des efforts » et « sois fort ». Nos comportements et nos vulnérabilités sont intimement liés à ces injonctions. Comme on peut se douter, le milieu familial et socioculturel cultive ces entraves. On ne les a pas tous, bien entendu, et leur empreinte dépend du conditionnement et de notre réceptivité. Dans une société où l’on prône une prétendue force, le moindre trait pouvant être assimilé de près ou de loin à une fragilité suscite des réactions aussi irrationnelles que violentes.
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Voltaire comprenait-il les dégâts que nos proches peuvent occasionner lorsqu’il disait : « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! » ? En effet, le milieu familial est propice au développement de complexes divers et variés. Ainsi, des parents ou proches, eux-mêmes mal dans leur peau pour x raisons, sans doute très légitimes, peuvent facilement répéter un schéma malsain, communiquer leur mal-être et engendrer des complexes chez leurs enfants. Il faut savoir que d’une façon générale, les adultes ont tendance à reproduire le monde émotionnel de leur enfance.
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Le complexe d’inutilité et de différence vient alors poindre, l’individu se sentant exclu de ce qu’il connaissait jusque-là. L’adulte, comme l’enfant avant lui, cherche avant tout à entrer dans la norme, faire partie d’un groupe et être accepté par le plus grand nombre. Or, quelle que soit la particularité, physique, identitaire ou socioculturelle, l’individu se sent marginalisé, donc fragilisé lorsque le regard de l’autre tient lieu de gouvernail. Indépendamment des vicissitudes inévitables, un parcours de vie classique peut également abriter le complexe en son sein.
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