Je songe à Ulysse, aux sirènes de l’Odyssée. Leurs chants, plus stridents qu’un mensonge, poussent vers les récifs des légions de naufragés.
Personne ne se bouche les oreilles.
Les bruits du dedans sont devenus insupportables.
Je remonte mon col. Mes doigts sont gelés. La rue Jacob se replie sur elle-même. Quelques ombres égarées croisent ma route, solitudes s’ajoutant les unes aux autres pour tisser une maille impénétrable.