Le soleil se levait sur la Meije.
Une lumière froide rasait la roche et lui donnait la teinte d'un caramel. De la poussière de neige, aussi fine que du talc, se glissait dans les anfractuosités de la pierre pour peindre une toile en ocre et blanc. Un monde de pureté, d'une dureté minérale, qui se découpait dans la pulvérulence d'un ciel limpide.