Liang Yin possédait la foi en la résurrection du corps. Et si elle n'avait pas demandé, comme chacun, à venir sur le théâtre de la vie, elle en avait pourtant assumé chaque scène intensément. Et même si elle en avait choisi le moment, l'ultime rôle dans l'Acte final demeurait bien le plus dur à vivre.
« Il n'y a pas de mort digne. La mort reste la mort. Seule la vie peut se prévaloir d'un tel adjectif », pensa Liang Yin.