Comme c'est étrange cette maladie que l'on a de se coller des étiquettes qui ne sont là la plupart du temps que pour tromper l'acheteur.
A Rome, les élèves ne sont pas sous la férule d'un maître qui leur impose sa manière de comprendre le commencement et la fin de l'art, infligeant des punitions au téméraire qui tenterait de s'écarter d'un certain programme d'études. Non ; ils sont dans une école qui s'applique à maintenir l'unité d'un principe, mais qui permet à cette unité de se diversifier en raison de la variété des dispositions individuelles , acceptant même toutes les théories personnelles; de telle sorte que les efforts des artistes ne se disséminant pas, emportés aux quatre points cardinaux par le souffle du caprice, mais se rattachant au contraire, par un côté quelconque, à une base unique, l'art conserve sa puissance morale, tout en augmentant ses facultés créatrices.
De sorte que, la paix rétablie, l’art chôma longtemps encore. A coup sûr Henri IV le protégea avec un sincère désir de le voir refleurir; Marie de Médicis, Louis XIII, Richelieu, Mazarin l’aimèrent et le favorisèrent; néanmoins ce sont les jours fortunés du règne de Louis XIV qu’il faut attendre pour assister, sinon à son réveil du moins à tout son épanouissement. Alors, il s’empare vraiment de la cour et de la ville, s'impose aux seigneurs opulents, aux dignitaires de la magistrature et de l’Église, pénètre chez les gros financiers et dans la haute bourgeoisie, en un mot ressaisit son rang parmi les préoccupations délicates des esprits cultivés.
Le portrait est la branche de l'art à laquelle les peintres s'adonnent le plus volontiers. Très peu cependant y savent briller. Les grands maîtres, Léonard de Vinci, Titien, Raphaël, Vélasquez, Holbein, Van- Dyck et M. Ingres, ont fait dans le genre des chefs-d'œuvre, mais ces illustres artistes voyant dans le portrait autre chose qu'une ressemblance physique à reproduire, s'attachaient à fixer sur la toile la ressemblance morale. En même temps qu'ils poursuivaient la représentation exacte et minutieuse de l'extérieur du modèle, ils cherchaient et trouvaient son côté intellectuel et intime, l'expression de son caractère ; ils remplissaient son regard de sa pensée, ils répandaient sur son visage le reflet de ses passions, et quelquefois en peignant un individu, ils peignaient un pays, une race, une époque.
Ce livre n'est pas davantage un manuel. Il n'enseigne ni procédés, ni formules ; il ne dévoile aucun secret empirique. A peine un mot du métier à l'occasion, si la démonstration le rend nécessaire. Des ouvrages spéciaux existent à l'usage des personnes désireuses de s'instruire sur la manipulation des couleurs vitrifiables, sur la coupe, la cuisson, l'assemblage des verres, sur les progrès à poursuivre, les malfaçons à éviter et à craindre. On les consultera utilement. Les leçons n'y manquent pas, leçons lumineuses, très sûres, données par des praticiens dignes de toute créance.
Les luttes politiques, les passions religieuses agitèrent profondément la France ; des guerres civiles qui semblaient ne s'interrompre que pour reprendre avec un redoublement de furie, l’épuisèrent, la couvrirent de ruines, de désolations. De sorte que, la crise finie, on sait si la durée en fut longue, lorsqu'on put respirer et se reconnaître, il y eut un renoncement à peu près général aux délices du luxe. Le goût de l’art s’en trouva fort amoindri. Les mœurs prirent un autre tour.
L'École de Rome
Pour une certaine critique, le titre d'ancien pensionnaire de l'Académie de Rome est une mauvaise note. C'est là une injustice. Si l'on ne peut dire, il est vrai,, que l'école de Rome ne fournisse que des sujets d'élite, on doit reconnaître cependant les principaux de nos artistes ont fait le voyage transalpin, et que c'est de la villa Médicis, à deux ou trois exceptions près, que nous sont venus les représentants les plus distingués de la grande peinture.
Le verre teint est le point de départ du vitrail. C'est dans le décor des basiliques que le vitrail trouva ses premières applications, qu'on va le voir réaliser ses progrès.