Il pensa à Alep, à seulement trois cent cinquante kilomètres plus au nord. Ses demeures écroulées, laissant apparaître l’intérieur des pièces comme dans les maisons de poupées. Ses immeubles en ruines à perte de vue, aucun ne dépassant plus de deux étages. Ses avenues bordées de voitures brûlées ou explosées et dans ce chaos, parmi la police, les militaires, dans le bruit des véhicules tout-terrain de l’armée et des chars, une population terrifiée et résignée qui continuait de vivre comme on joue à la roulette russe. (p. 20)