Ce qui nous fait nous accrocher à nos scénarios mentaux compliqués, à nos ressentiments, c'est le plus souvent, au-delà de nos belles justifications rationnelles, l'insécurité : la peur de perdre, d'être malheureux, de ne plus exister, de se retrouver seul... C'est aussi la crainte de ne pas obtenir réparation, de laisser l'injustice impunie. Mais ironiquement, c'est précisément notre attitude obsessionnelle qui engendre la perte, la souffrance et l'impuissance. A l'opposé, lâcher prise, c'est souhaiter le bien de tous et ouvrir la main.