… et quand le train de quinze mules qu’il guidait pénétra l’orée du bois pour ne plus en sortir avant d’atteindre l’Espagne, soixante sabots frappant sur le sol creux et tapissé d’aiguilles, sa vie lui sembla tout entière contenue dans la marche, le rythme et le souffle des bêtes dont l’échine libérait une vapeur odorante. (pages 115-116)