Ma vraie crainte, la chose qui m'effrayait vraiment, c'était la possibilité que mon père eût été un bon écrivain. C'est en fait cette peur qui m'empêchait d'ouvrir la valise. Et je n'arrivais même pas à m'avouer cette vraie raison. Car, si de sa valise était sortie une grande oeuvre, j'aurais dû reconnaître l'existence d'un autre homme, totalement différent, à l'intérieur de mon père.