Il vivait hors du champ des lois de l'Etat. Des siècles de servage avaient nourri chez le paysan une profonde méfiance envers toute autorité hors de son village. Ce qu'il voulait, c'était la "volia", la vieille notion paysanne de liberté et d'autonomie sans contrainte exercées par quelque pouvoir que ce soit.
C'est dans cette subjectivité morale que s'enracinait l'anarchisme instinctif du paysan.