Les dirigeants du gouvernement provisoire comparaient la situation de la Russie à celle de la France à la veille de la guerre contre l'Autriche en 1795 : il leur semblait qu'une guerre révolutionnaire donnerait naissance à un nouveau patriotisme civique, tout comme la défense de la patrie avait inspiré l'appel aux armes des citoyens dans La Marseillaise.
Ils décidèrent que le lancement d'un offensive galvaniserait l'esprit combatif des troupes et prédisaient que les pertes russes seraient de 6 000 hommes : elles furent de 400 000 et le nombre de déserteurs plus grand encore...