Les rues sont larges et les gens s'y promènent ; comme s'il ne pouvait rien vous arriver, comme si là plus qu'ailleurs, on prenait le temps de vivre. On est un peu fauché, on se débrouille. Les soupes sont bonnes. On fume au bistrot puisque ce serait insensé de ne pas le faire. On travaille à quelques obsessions sur un ordinateur portable. Autour de soi, on sent l'Europe, toutes ces langues qui se mélangent et se répondent.